Suite à l’avis de grève émis par l’intersyndicale de l’éducation qui compte paralyser le système éducatif du pays à partir de ce 25 avril, le syndicat de l’éducation de Mamou se désolidarise de ce mouvement pour n’avoir pas été associé à la préparation.
Mamadou Saliou Sigon Baldé secrétaire général de la section syndicale préfectorale d’éducation de Mamou indique » nous ne sommes pas informés ni de près ni de loin. On ne connait pas la plateforme revendicative. Donc nous ne sommes dis qu’on ne peut pas nous informer, on nous associe. ‘ous sommes les décideurs. Nous, nous désolidarisons de cette grève. Nous n’allons pas partir en grève pour échouer » lance t-il.
Pour réussir une grève, Sigon Baldé dégage les préalables « Pour réussir à une grève, il faut la préparer. Il faut inviter tous les membres des bureaux se trouvant dans le pays. La Guinée ne se limite pas seulement à Conakry. On se concerte. On détermine les points de revendications. Nous formulons la plateforme revendicative. Avant de déposer la plateforme, on envoie une correspondance aux secrétaires généraux qui à leur tour invitent tous les membres du bureau des sections préfectorales pour observer les points de revendications. Après, on invite les assemblées générales des enseignants pour montrer les points de revendications. Ils donnent leurs avis » explique t-il.
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Saidou Diallo » le bouffe craie », enseignant qui a participé activement à la réussite des précédentes grèves déclenchées par le SLECG, fustige » si j’avais cours ce lundi, je serai le premier à être en classe. C’est des syndicats qui ont trahi pendant les grèves du SLECG qui ont lancé cette grève« .
Hamidou Sow le DPE de Mamou se réjouit de cette position » Nous, nous sommes sur la dynamique de la reprise effective des cours dès ce lundi. Leur division ne nous regarde pas. Nous pensons bien que tous ceux qui raisonnent objectivement doivent accepter que les cours se tiennent jusqu’à la fin de l’année. Le couloir de négociation est déjà ouvert entre le gouvernement et le syndicat« .
L’intersyndicale composée de la fédération syndicale des professionnels de l’éducation dirigée par Salifou Camara, du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée version Aboubacar Sylla et du syndicat national de l’éducation en tête Michel Pépé Balamou décident de déclencher une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire national dans le secteur de l’éducation pour entre autres le non respect du point 2 du protocole d’accord en date du 28 janvier 2020.