Après avoir baptisé la salle de conférence de la Maison de la Presse de Conakry, la presse guinéenne entend rendre hommage au jeune journaliste- reporter, Elhadj Mohamed Koula Diallo, tué par balle pendant des heurts aux alentours du siège de l’UFDG le 5 février 2016.
En raison de la célébration morose de la fête de la liberté de la presse en Guinée, la structure Wassolon Agency, réunissant des journalistes du privé, envisage d’organiser la deuxième édition de la Grande Nuit des Médias Guinéens pour rendre la fête tout son éclat.
Thème retenu pour cette deuxième édition : « Les médias guinéens face au double défi des mutations numériques et de la responsabilité sociale ». Mais selon le patron de la structure, Aboubacar Diallo, un des animateurs de l’émission phare « Les Grandes Gueules » de la radio Espace, cette fête de la grande nuit des médias se fera en trois étapes.
Le 1er mai, une formation à l’intention d’une trentaine de journalistes reporters venant des différentes rédactions sur le choix de l’angle dans le traitement de l’information. Le 2 mai, une journée d’échanges avec les étudiants en journalisme sous la présidence du Chef de l’État.
Innovation de l’année, c’est la remise de prix à des jeunes reporters, et à des médias qui se sont distingués sur le plan salarial et par rapport au cadre de travail, a confié Talibé Barry, patron de la radio City Fm et également directeur de l’hebdomadaire La République.
« Il y a le prix du média ayant le meilleur cadre de travail. Ensuite, le prix du média ayant la meilleure grille salariale. Le troisième, le prix du jeune journaliste espoir. Quatrièmement, il y a le prix du courage professionnel. Et le cinquième, le prix spécial du jury de la rigueur professionnelle », a encore renchéri Aboubacar Diallo, un des organisateurs de l’évènement.
Le prix du courage professionnel portera le nom du journaliste Elhadj Mohamed Koula Diallo, assassiné dans l’exercice de son métier début 2016 en marge d’une réunion politique.