En son temps, le précédent porte-parole du gouvernement, Damantang Albert Camara, avait érigé une cellule de communication, qui relayait les activités des ministères, en leur donnant de la visibilité.
Curieusement, après son départ, suivi de la décapitation de sa tête, avec la désignation du nouveau porte-parole, Aboubacar Sylla, actuel ministre des transports, cette cellule se cherche.
D’abord, son premier responsable avait démissionné. Ensuite, son successeur est rappelé à Dieu, suite à un accident. Enfin, son principal géniteur, Damantang Albert Camara a perdu son poste.
Pour toutes ces raisons, cette structure mérite une restructuration interne et une retouche pour mieux répondre aux attentes du président Alpha Condé, qui voudrait des ministres, qui communiquent.
Or, à l’allure où vont les choses, la cellule de com est grippée. Elle a perdu de sa superbe et de son inspiration. Pas parce qu’elle manque de talents, mais en raison des dernières contraintes.
Questions donc : quel avenir pour la cellule de communication du gouvernement et ses principaux animateurs. Sera-t-il piloté par le nouveau porte-parole ou rattaché au ministère de la communication ? Va-t-on recruter, ou garder l’équipe actuelle ou encore enterrer cette cellule ?
En attendant des réponses claires à ces questions, le nouveau premier ministre a du pain sur la planche. Puisque si cette cellule est confiée au nouveau porte-parole du gouvernement, celui-ci devient si puissant : ministre d’État, ministre des transports et patron de la cellule de com.
Si, en revanche, elle est confiée au ministre de la communication, comme on voudrait le faire, le porte-parole du gouvernement perdrait une vitrine, qui lui serait utile.
Et pourtant, il faudrait trancher.