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Fusillade à Popodara : voulant tuer des singes, un chasseur abat une jardinière

Image d'archive

Aïssatou Lamarana Diallo, c’est le nom de la femme qui a été tuée par balle hier samedi 13 juillet dans son jardin à Leingui Pélel, à Popodara, une sous-préfecture de Labé. Malgré son évacuation d’urgence à l’hôpital régional, la victime n’a pas survécu. Le tireur reste non identifié, bien que l’on évoque une chasse aux singes, selon des informations recueillies sur place par votre quotidien électronique Guinéenews.

Elle a été reçue tard à l’hôpital régional de Labé, où le corps n’a toujours pas été restitué par les autorités. Mamadou Dian Kanté, communément appelé Bora Popodara, a été interpellé ce dimanche à l’hôpital de Labé alors qu’il tentait de récupérer le corps. Visiblement sous le choc, il explique brièvement les circonstances du drame qui a coûté la vie à sa sœur.

« On n’a rien compris au début, mais elle a été fusillée. Ils ont entendu le coup de feu avant les cris de la femme. Ils l’ont ainsi trouvée par terre avant de se diriger vers l’hôpital pour tenter de la sauver. Arrivée au centre de santé, ils ont suggéré de l’évacuer à l’hôpital régional de Labé car, c’était grave. C’est à l’hôpital de Labé où elle a rendu l’âme peu de temps après », a-t-il expliqué.

La piste d’un accident qui a tourné au drame

« La femme travaillait tranquillement dans son jardin. Il paraît que les singes s’attaquent parfois à ses cultures. C’est comme si le tireur visait les singes avant d’atteindre accidentellement la femme. Nous demandons aux autorités de nous rendre le corps et, comme ça, on va s’entraider pour retrouver le tireur », réclame Bora Popodara. Et d’ajouter : « on n’a toujours pas pu identifier le tireur. La victime s’appelle Aïssatou Lamarana Diallo, elle est âgée de 45 ans, mariée, mère de trois enfants. Jusqu’à présent, nous n’avons pas récupéré le corps et le dossier est entre les mains des autorités qui nous demandent d’attendre jusqu’à demain (lundi). Parce qu’aujourd’hui, c’est dimanche. »

Pour l’instant, les autorités en charge du dossier se sont abstenues de tout commentaire.

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