Ce mardi 15 octobre 2018, dans la quasi-totalité des établissements visités, il a été constaté une absence remarquable des élèves et des enseignants titulaires. Mais on a plutôt constaté une présence massive des contractuels dans les écoles.
Pour cette nouvelle enseignante qui a requis l’anonymat, c’est une joie de se retrouver en situation de classe : « J’ai tant souhaité être fonctionnaire d’État et cette opportunité s’est présentée aujourd’hui. Je ne pourrai que m’en réjouir. Mais c’est quand même regrettable que ça soit dans une situation pareille qu’on nous fasse appel. Ceux que nous venons remplacer sont entrain de faire une revendication qui va dans l’intérêt de tous les enseignants. Si la situation revient à la normale on va se retrouver soit à la maison soit à côté des titulaires. Nous ne sommes que des pièces de rechange. Quand il y a des problèmes, mieux vaut trouver une solution« , a t elle déclaré
Jean Guilavogui, un parent d’élève venu accompagner ses enfants dans une école privée de la place se dit déçu d’entendre que les enfants retournent à la maison jusqu’à nouvel ordre.
» On.ne comprend rien maintenant. Chaque jour je viens avec mes enfants on nous dit de revenir la prochaine fois. Ce n’est pas normal. Les écoles privées ne sont pas concernées par la grève. Il faut que les autorités sécurisent les écoles privées parce que ces enseignants de ces écoles là ne sont pas des fonctionnaires d’Etat et n’ont rien à voir avec la grève », a t il fustigé
Pour le directeur de cette école privée dont se plaignent les parents ď élèves, la raison est d’ordre sécuritaires et ne voudrait pas être comptable des problèmes. Les enfants peuvent être atteints par des pierres à travers les clôtures des habitations voisines.