L’appel à la grève lancé ce jeudi 09 Janvier 2020 sur toute l’étendue du territoire national par le SLECG (Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée) d’Aboubacar Soumah est relativement suivie par les enseignants de Fria.
Les établissements visités tels que le lycée Cabral, le lycée Tito en passant par le collège Hadja M’Mah et l’école primaire Kartourou 2, les plus grands établissements de la place, élèves et enseignants étaient présents dans les salles de classe.
Pour Almamy Sylla élève en terminal dans un lycée de la place: «…cette grève n’est pas profitable pour nous les élèves en classe d’examen malgré que c’est le droit des enseignants d’avoir un bon salaire pour mieux nous enseigner. Si rien n’est fait pour que le gouvernement trouve une solution d’ici là, les campagnes électorales viendront aussi perturber les cours et ce sont nous les élèves qui sommes les perdants».
Bonnement assis en train de discuter, ces enseignants qui ont requis l’anonymat se disent très sereins et n’ont peur de rien même leur licenciement
« Rien ne sert d’avoir peur pour revendiquer ses droits. Je resterai chez moi tant que la grève est maintenue et j’assumerai les conséquences. Les fonctionnaires guinéens ne sont pas reconnaissants. C’est grâce au général Soumah (Aboubacar, ndlr) que tout le monde a bénéficié des 40¨% surtout les enseignants. Il faut le soutenir parce que cette grève profite à tous et ce n’est pas un combat personnel. Camarade salut ! », nous confie l’un des enseignants gréviste.
Seule une minorité d’enseignants qu’on pouvait compter au bout du doigt étaient absents comme pour dire que le gel des salaires lors de la précédente grève a freiné l’engagement des hommes de craies à observer le mot d’ordre de grève
Quant à Amara Touré secrétaire préfectoral du SLECG version Aboubacar Soumah pense que le premier jour de grève n’est pas déterminant pour emballer tout le monde.