Depuis le 3 octobre dernier, date de la rentrée scolaire, le secteur éducatif guinéen est paralysé par une grève déclenchée par le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG).
À cet effet, le mot d’ordre a été maintenu aussi à Forécariah. Depuis cette date, les cours sont partiellement tenus dans les écoles publiques de Forécariah. Les écoles privées, elles, continuent à donner les cours.
Suite au mot d’ordre donné par le SLECG demandant à tous les enseignants du secteur public, dans les différentes préfectures, de se manifester, ce jeudi 22 novembre 2018, certains enseignants de la préfecture de Forécariah s’étaient mobilisés pour manifester leur ras-le-bol suite au gel de salaire. Un acte qu’ils jugent « injuste » devant la DPE.
Mais aussitôt mobilisés, ils sont été vite dispersés par des coups de gaz lacrymogène lancés par la police. En retour, les policiers qui ont demandé à la population d’éviter cet endroit, ont subi des jets de pierre
Après ces incidents, nous avons tenté en vain de joindre le secrétaire du SLECG à Forécariah et les membres de la DPE.
Au moment où nous écrivons ces lignes, la ville du Premier ministre Kassory Fofana, était plongée dans une psychose