Après avoir été ministre de la Jeunesse. Puis, bombardé ministre de la Jeunesse et des Sports, avant d’être promu ministre conseiller à la Présidence chargé de missions, Sanoussy Bantama Sow a été porté en 2017 à la tête du ministère en charge des Sports, de la Culture et du Patrimoine Historique.
Depuis, l’homme n’est pas sorti du pays pour accompagner une équipe d’une quelconque discipline sportive contrairement à ses prédécesseurs. Pour une fois donc, Sanoussy Bantama Sow décide de se porter président de la délégation devant accompagner l’équipe nationale féminine de handball à la Coupe d’Afrique des Nations de handball prévue à Brazzaville, au Congo.
« Au mois de décembre, nous serons à la Coupe d’Afrique des Nations de handball. Et je vous promets que je serai le président de la délégation sportive de Guinée. Depuis ma nomination, je ne suis jamais parti à l’étranger pour accompagner une équipe. Mais la Fédération guinéenne de handball, je vous rassure que je serai le chef de mission accompagné du directeur national. Parce que nous sommes convaincus qu’en allant là-bas, nous allons prendre la coupe. Et nous allons créer les moyens qu’il faut pour que la Guinée gagne », a-t-il promis.
A sa prise de fonction en août 2017, Sanoussy Bantama Sow avait pris l’engagement devant le peuple de Guinée qu’il ne sera pas le ministre du football, encore moins du Syli national. Fidèle à cette trajectoire, le ministre qui recevait la coupe des handballeuses guinéennes arrachée en Côte d’Ivoire dans une compétition qui a regroupé les meilleures équipes de la Zone 2 et 3, soit 16 Etats, a indiqué que ce trophée prouve éloquemment aujourd’hui ce qu’il avait promis il y a un an.
« Parce qu’il y a quelques semaines, on recevait ici la Fédération guinéenne de karaté qui rentrait de la Sierra Leone avec 22 médailles. Il y a pratiquement deux semaines, on était chez le Premier ministre, chef du gouvernement avec la même Fédération de handball. Et aujourd’hui, nous avons la coupe de la Zone 2 et 3 », s’est-il félicité, avant d’envoyer un clin d’œil à la presse avec laquelle il estime ne point fumer le même calumet.
« La presse, pour une fois, vous pouvez dire bravo à Bantama. Parce que ça aussi c’est le Syli national handball. Dès que le Syli national football perd, on dit : ‘‘le ministre est maudit. Il n’a pas de chance’’. Mais quand les autres gagnent, on n’en parle pas », a ironisé Bantama Sow.