C’est une première: le Syli national joue ce samedi à Barcelone contre le grand Brésil. Le pays du roi Pelé a voulu inscrire ce match de football dans le cadre de la lutte contre le racisme, parce qu’une de ses stars qui joue au Réal de Madrid Vinicius Junior, en est régulièrement victime dans plusieurs stades du championnat espagnol.
Pour la Guinée, ce match est d’abord un rêve qui devient une réalité. Dans le pays de Chérif Souleymane et de Titi Camara, les footballeurs brésiliens sont tellement idolâtrés que plusieurs joueurs qui avaient été sélectionnés en équipe nationale ont eu des surnoms de grands footballeurs brésiliens: on peut citer des noms comme Manè Garincha, Mohamed Sylla Socrates, Kanfory Sylla Cafu,etc. En outre, les Falcao, Zico, Pélé, Bebeto, Neymar sont innombrables sur les terrains de foot défoncés de Conakry.
Ici, on aime le football champagne, empreint de jolis gestes (dribbles, petits ponts, crochets, retournés acrobatiques, etc) même quand ils sont superfétatoires et inefficaces. De même, le football de rue en Guinée s’appelle tout simplement….Maracana.
Côté jardin, le Brésil a le plus souvent battu les équipes africaines lors des 34 dernières rencontres disputées. Seuls le Cameroun par deux fois et le Maroc ont réussi à mettre en échec la sélection auriverde. C’est dire l’immense challenge qui attend les poulains de Kaba Diawara ce samedi au RCDE STADIUM de Barcelone.Eux qui sont capables de faire rêver leur public par des phases de jeu bien élaborées, mais qui peuvent sombrer physiquement et mentalement, quelques minutes plus tard, en encaissant des buts stupides.
Amadou Tham Camara à Barcelone pour Guinéenews