L’effectif au niveau de la Fonction Publique reste et demeure confuse. Il serait difficile de faire le compte parce qu’il est toujours mal fait ou fait avec complaisance. Fraude ou «humanisme», il faut faire la part des choses.
Nombre des personnes décédées ayant certains rapports sociaux, leurs ayants- droit ont continué à bénéficier de leur salaire pendant des années et des années. On ne sait pas si le salaire intégral leur était versé ou une partie, mais à constater les Directeurs des Ressources Humaines (DRH) se démener pour ces causes avec plus de zèle que pour des fonctionnaires en vie et en activité, on doute que cela n’était que par pure humanisme. Si les contrôles deviennent plus stricts, il va de soi que ces présences soient introuvables.
Dans un passé pas lointain, lors des différents recensements en vue d’épurer le fichier de la Fonction Publique, on a vu des frères jumeaux ou des personnes étrangères répondre au nom des personnes décédées depuis des années. Des enseignants, des policiers décédés ayant eu des relations privilégiées qui ne vivent plus et dont des arrangements ont permis aux ayants-droit de toucher pendant des années le salaire des titulaires disparus. Ces situations existent. Si les méthodes de contrôle sont infaillibles, cela peut expliquer ces cas d’introuvables.
Ensuite, avec la bancarisation des salaires, certains fonctionnaires ne se donnent plus la peine d’aller au travail, ils attendent tranquillement les virements à la BICIGUI de leurs préfectures éloignées. Sont-ils au courant de ce contrôle physique et s’il y a aussi décès non déclarés dans leur rang, il est normal qu’ils soient introuvables.
Ce qui est encore à prendre en compte, il y a des retraités immobilisés mais bien vivants, dont les arrêtés de concession restent introuvables à la direction nationale des pensions depuis décembre 2016. Pourquoi ?
Il y a des hypothèses : si ce n’est pas par incompétence, on doute que les sieurs ‘’IB’’ et Pépé le soient, c’est par blocage ou chantage ou par rétorsion à un niveau supérieur. Pas besoin d’entrer dans les détails pour l’instant…
Dans ce cas, comment parler de plus de 35 000 fonctionnaires et retraités introuvables ? Certains sont bien là, en chair et en os… Débloquez leur arrêté de concession, et vous les verrez.