Le ministre du Travail et de la Fonction a officiellement lancé le processus d’enroulement biométrique des agents de l’Etat, ce jeudi 1er juin 2023. Cette première journée a consisté à l’enregistrement biométrique des ministres, à leur tête, le Premier ministre, Dr Bernard Goumou.
Selon lui, la finalisation de ce système auquel le président de la transition attache du prix dans le processus de la refondation va permettre à l’Etat de pouvoir prendre plusieurs décisions et orientations.
« Je voudrais féliciter le ministre du Travail et ses équipes, ainsi que le partenaire technique pour ce travail d’envergure d’assainissement du fichier de la Fonction publique. Le président de transition attache du prix à ce processus, afin que pour une fois en Guinée, la Fonction publique puisse être dotée d’un fichier unique et sécurisé. Je suis content de m’enrôler dans le nouveau système de la fonction publique. J’ai vu un système très simple, des agents compétents et disponibles qui étaient dotés de matériels informatiques de dernière génération. Le processus en lui même n’a pris que trois minutes. Et j’espère que tous les fonctionnaires qui vont s’enrôler seront dans la même situation que moi. C’est-à-dire une durée de trois minutes« , a déclaré le Premier ministre.
A en croire le chargé de cette opération, le processus va s’étendre sur près de deux mois et en terme d’avantages, « l’enrôlement biométrique des agents de l’Etat va d’abord nous permettre de savoir exactement au terme du processus combien d’agents nous avons à la fonction publique, et par ricochet de déterminer exactement, quelle est la masse salariale que l’Etat dégage à la fin de chaque mois, pour payer les agents.
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Pour nous c’est un long processus qui a commencé depuis des mois et qui a connu des petits retards parce que nous sommes dans un pays où l’accès à la connexion et aux TIC est un peu compliqué […].
Pour le moment, la plate-forme a été définitivement fermée le dimanche passé. Maintenant, nous passons à l’essentiel du travail », a-t-il déclaré. avant d’exhorter l’ensemble des agents de l’Etat, à ne pas traîner les pas car, dit-il, « cette fois-ci, nous avons un contrat, des délais et des engagements et nous devons absolument réaliser cette biométrie dans le délai imparti.
Le message est que nul n’est au-dessus de la loi et de la législation du travail. Donc l’ensemble du processus que nous mettons en place chacun doit y passer. Nous demandons à tous les agents de l’Etat partout où ils sont, d’être disponibles. Au bon moment, un calendrier bien détaillé par département ministériel, sera envoyé pour que les gens passent la biométrie à leur lieu de travail ou le lieu le plus proche « , a-t-il martelé.
Par ailleurs, le ministre de l’Education conscient d’avoir le plus grand pourcentage des fonctionnaires de l’Etat, soit près de 50% selon lui, se dit être plus concerné.
Par conséquent, afin de lutter contre ce qu’il a appelé la saignéé financière lors du cas des enseignants fictifs, Guillaume Hawing appelle tous les enseignants a venir s’enrôler. « La maîtrise de l’effectif de la fonction publique est une problématique. La transition c’est aussi cela et nous nous inscrivons dans çà afin de pouvoir maîtriser l’effectif des fonctionnaires guinéens », a-t-il indiqué.