Il est permis de dire aujourd’hui, sans risque de se tromper, que cette question est sur toutes les lèvres de nos concitoyens. Ce n’est pas de problème politique qu’il s’agit, ni d’événement sociétal de grande envergure qui, on le sait, polarise toujours fortement l’attention. Il est plutôt question de date symbolique qui marque le passage d’une année à l’autre. Une occasion, sinon une actualité, que le monde entier a en partage. Du moins, ceux qui ont en commun, l’usage du calendrier grégorien.
Dans ces pays, des deux fêtes de fin d’année que nous avons, c’est le 31 décembre qui est de loin, la plus attractive. En termes de mobilisation observée pendant la nuit, elle dépasse de loin[H1] , celle de Noel.
Ce jour, c’est tout le monde, toutes confessions ou tranches d’âge confondues qui commémore l’événement. Des milliers de personnes convergent vers les lieux de réjouissance pour célébrer la Saint-Sylvestre. On se congratule, on s’embrasse et on s’échange des vœux, à l’occasion du passage à l’année nouvelle. Tout ceci est un cérémonial, désormais passé dans les traditions.
On note, à l’occasion, une grande affluence d’usagers dans les rues, un intense mouvement de personnes et une circulation dense de véhicules automobiles et de motocyclettes. Pour la police et la gendarmerie, c’est aussi un moment de réelle préoccupation. Ces deux corps de sécurité sont tenus d’assumer, chacun dans sa zone d’intervention, la responsabilité qui est la sienne : celle de sécuriser tout ce monde embarqué dans des mouvements de va et vient incessants, rapides et bruyants. Ce qui est toujours le cas, dans les centres urbains et en rase campagne, partout à travers le pays.
Mais, qu’en sera-t-il réellement, de la célébration de la fête à venir ? Sera-t-elle libre de toute entrave ou restriction, façon ’’laisse guidon’’, pour parler simplement ?
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C’est avec acuité que ces questions se posent aujourd’hui. Elles taraudent les esprits des fieffés fêtards, déjà planifiés pour s’éclater du mieux possible, à l’occasion du nouvel an. A faire frémir d’inquiétude les forces de l’ordre, elles aussi, décidées à contenir ce trop-plein d’enthousiasme et de fébrilité, porteur de risques d’accidents de la circulation ou de troubles à l’ordre public.
Mais, holà ! Voilà qu’un bémol vient doucher les ardeurs de tout ce monde : le coronavirus fait un retour nettement marqué chez nous. L’ANSS annonce 700% de taux de progression. La prévalence passe de 0,9% à plus de 5%.
C’est une alerte majeure qui va appeler à une réaction des plus urgentes des autorités. Protection des populations oblige ! A quelle échelle seront fixées ces mesures ? Seuls les décideurs peuvent y répondre. Ainsi saurons-nous à quelle ‘’intensité’’ sera célébrée la fête à venir.
Qu’il y ait fête ou pas, quel que soit ce qui sera décidé, ce sera toujours dans le strict intérêt des citoyens.
En attendant d’en savoir plus, dans les heures ou jours qui vont suivre, bonne fête et surtout bonne année 2022, à toutes et à tous.