Fête internationale des droits de la femme : CRS renforce les capacités de 100 étudiantes en techniques de recherches d’emploi et employabilité 

Selon les initiateurs, cette activité s’inscrit dans le cadre des célébrations de la journée Internationale de la femme, commémorée le 8mars de chaque année.

Prenant la parole au nom de M. Moussa Dominique BANGRE, Représentant résident de Catholic Relief Services en Guinée, le Directeur des programmes, Akoy Dédé Koivovogui, a d’abord rappelé les circonstances d’institutionnalisation de la journée par l’Organisation des Nations Unies ’(ONU), avant de décliner les objectifs de CRS à travers cette initiative.

Selon lui, « les femmes continuent d’être surreprésentées dans les emplois et les secteurs les moins bien rémunérés, et sous-représentées là où le potentiel de gain est plus important. »

De passage, il ajoute que : « Plus de la moitié des femmes qui travaillent sont dans l’économie informelle. Elles sont sous représentées dans les postes de prises décisions […] Il est donc un impératif aujourd’hui pour toute entité ou organisation responsable, de contribuer aux efforts déployés çà et là, afin de réduire l’ampleur des inégalités et aider à offrir plus d’opportunités aux filles et femmes, pour les aider à développer et valoriser leur potentiel. »

« C’est pourquoi, indique-t-il, Catholic Relief Services (CRS) se réjouit aujourd’hui d’apporter sa contribution en collaboration avec la direction de l’UCAO à travers cette activité, qui vise à renforcer les capacités techniques de 100 étudiantes sortantes de l’UCAO, sur les techniques de recherches d’emploi et d’employabilité, pour les aider à mieux se positionner sur marché de l’emploi ».

« Par ailleurs, poursuit-il, CRS n’est pas à sa première expérience en la matière. L’année dernière lors des 16 jours d’activisme, plus de 150 étudiantes sortantes des Universités Mercure et de Foulaya (Kindia) ont également bénéficié de cette thématique, en plus des thématiques débattues sur les VBG. »

Au nom du personnel de l’UCAO-UUCo et au nom des évêques fondateurs de l’institution, le révérend père Richard LAMAH, Président de l’UCAO-UUCo s’est réjoui de bénéficier de l’initiative cette année.

« Votre présence parmi nous est à nos yeux, un témoignage fort éloquent de l’intérêt que nous accordons tous et toutes à la formation, et confirme notre volonté commune d’œuvrer collectivement pour trouver les réponses les plus adéquates à l’émancipation de la femme dans une Afrique stigmatisée pour le traitement qu’elle fait du genre féminin. La discrimination basée sur le genre qui condamne les femmes à des emplois précaires et mal rémunérés et qui ne permet qu’à une minorité d’entre elles de sortir de la masse doit être battue en brèche. C’est ce noble combat que mène aussi CRS dans son programme », a-t-il indiqué avant d’appeler les bénéficiaires à prendre la formation au sérieux. « N’oubliez jamais que même si on lutte pour vous, c’est votre compétence et votre valeur intrinsèque qui s’imposeront d’abord », a-t-il dit.

Selon Kadiatou Diallo, Directrice des ressources humaines de CRS Guinée, et formatrice du jour, l’organisation compte aller plus loin, en accompagnant certaines étudiantes à avoir un coaching un peu personnalisé sur la rédaction de CV. Mais dit-elle, « cela se limitera aux meilleures des classes qui vont être données par l’université. Elles auront un coaching personnalisé avec des dames de CRS ».

En marge de cette journée de formation, Kotembedounou Finda Élisabeth, étudiante en licence 1 information-communication à l’UCAO, pense être plus que prête pour affronter le marché de l’emploi parce que, désormais outillée en la matière. « Cette formation m’a appris des choses que j’ignorais surtout sur la rédaction du curriculum vitæ. Désormais, je saurai éviter des erreurs », conclut-elle.