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Fermeture des frontières terrestres, la détresse des tisserands de Mamou 

Trois mois après la fermeture des frontières avec la Guinée Bissau, le Sénégal et la Sierra Leone, les tisserands de Mamou tirent le diable par la queue.
La matière première utilisée pour la fabrication des tissus traditionnels est introuvable. La rareté des fils à coton et le manque de clients ont fortement perturbé les activités de ces artisans locaux.
Dian Bhoyi Diallo travaille avec son équipe dans les vestiges de la conserverie de Mamou, il confie « Nous ne trouvons pas de fils à coton actuellement à cause de la fermeture des frontières. Avant, les commerçants importaient les fils du Sénégal. Le rouleau était vendu à 50 000 gnf. Mais, actuellement, le rouleau de fils se négocie à 85 000 gnf à Bamako. Les commerçants qui revendaient les tissus produits dans les pays limitrophes, ne se présentent plus. Le prix du complet a donc chuté de 220 000 à 150 000gnf » explique t-il.
A défaut d’utiliser les fils à coton traditionnels, les tisserands se débrouillent avec les fils industriels destinés à la broderie. Ils plaident pour la réouverture des frontières.
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