La fermeture de la chaine de dépenses plonge le ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation dans une profonde inquiétude. Les Responsables de ce département ne savent plus où donner la tête. Et pour cause. Ils n’apprécient pas la décision du ministre du Budget à la veille des compositions de fin d’années et des examens scolaires.
Cette fermeture de la chaîne de dépenses, pour les responsables de l’Education, peut avoir des impacts sur les préparatifs et même sur le déroulement des examens.
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Tenez! Les compositions dans les écoles primaires se dérouleront le 30 mai prochain. Les examens scolaires de fin d’année sont pour le 18 juin. C’est-à-dire dans quelques jours, le ministère de l’Education Nationale rentre dans un cycle d’évaluation où il est question de dépenses: les frais d’impression des feuilles d’examen, des procès verbaux, des épreuves, des bouillons. Les frais de mission pour les délégués et autres examinateurs à déployer sur le territoire national, les frais de corrections des épreuves ainsi que le carburant pour les déplacements des missionnaires à travers le pays.
Au département de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, l’heure n’est pas à la sérénité. Surtout avec la démission du gouvernement, on s’interroge de ce côté si le ministre Ibrahima Khalil Konaté sera confirmé pour organiser les examens. Dans les conditions actuelles, pourra-t-il décaisser les fonds alloués à l’Education pour l’organisation des examens de fin d’année scolaire même si la chaine de dépense est desserrée ?
Au département du Budget, on nous apprend que la chaine de dépense est fermée, mais il pourrait avoir des exceptions. Le ministère de l’Education Nationale fera-t-il partie de cette exception ? En tout cas, pour l’heure, le ministre du Budget n’a pipé mot sur ce sujet.