Joint au téléphone par notre rédaction, des citoyens de Fello Koundoua relatent les difficultés qu’ils rencontrent en période hivernale: « pendant la période des grandes pluies, on reste 2 à 3 jours sans traverser nos rivières faute de pont. Même s’il y a des affaires sociales de l’autre rive, tu es obligé d’attendre. Certains jeunes font traverser par exemple les motos en les portant avec des bois. Ils nous font payer 30 mille parfois 40 mille », regrette Mody Ousmane.
De son côté, Dame Hawa, exerçant le petit commerce renchérit : »je fais le petit commerce. Pendant l’hivernage, il m’arrive de rester deux semaines sans avoir de la marchandise parce que certains chauffeurs préfèrent ne pas venir à cause de la montée des eaux de nos rivières. Si les condiments te manquent, tu ne peux rien si non qu’attendre jusqu’à ce que les véhicules viennent pour le marché hebdomadaire de Guessa Oula à la frontière avec le Mali. »