Un jeune élève âgé de 20 ans a été retrouvé mort dans le fleuve Niger ce mardi 12 mars 2019 aux alentours de dix heures du matin, a appris Guineenews. Originaire de la sous-préfecture de Koropara dans la région administrative de N’zerekoré, Gilbert Haba, en classe de 8e au Collège Niger de Faranah s’était rendu avec son ami au fleuve Niger, hier lundi 11 mars 2019 aux alentours de 17 heures pour se baigner.
Malheureusement, dès qu’il s’est plongé dans les eaux, Il n’a plus soulevé sa tête. C’est ainsi, après avoir recherché en vain le jeune élève, son compagnon a appelé secours. Les recherches effectuées dans la soirée du lundi n’ont pas permis de retrouver le collégien. C’est ce mardi matin, 12 mars à 10 heures que le cadavre du jeune a été retrouvé aux abords du fleuve puis mis à la disposition des chefs locaux du quartier Tonkolonko.
Interrogé, Élie Maomou, le compagnon de Gilbert Haba, revient sur les circonstances du drame : « j’étais avec lui au fleuve à 17 heures. Quand on est arrivé, je me suis plongé le premier. Quand je nageais, je croyais qu’il était arrêté sur un bois. Arrivée au milieu de l’eau, j’étais fatigué. Je me suis efforcé à joindre les rives du fleuve mais je ne lui ai pas vu. C’est ainsi que je l’ai appelé mais il n’a pas répondu. Je suis revenu au lieu où je me suis plongé. Je l’ai plusieurs fois appelé en vain. Aussitôt, j’ai appelé au secours ».
De son côté, le représentant du chef de quartier Tonkolonko 2, Sékou Oularé, dira que « le jeune est venu hier pour se laver mais son jour était déjà arrivé. Dès qu’il est descendu dans les eaux, il n’est plus sorti. C’est ainsi que son ami a appelé au secours. Les citoyens et autorités se sont mobilisés de la nuit du lundi jusqu’au mardi matin pour chercher le jeune. C’est ce mardi matin que son corps a été retrouvé. Donc, le corps a été mis à la disposition du président du conseil de quartier qui, à son tour, a mis le même corps à la disposition de ses parents ».
La victime a été enterrée ce mardi au bord du fleuve Niger. Faut-il rappeler au passage que des personnes âgées de 5 à 20 ans se noient souvent dans le fleuve Niger.