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Faranah : les chantiers de construction de l’État  à l’arrêt au grand dam des populations

À l’exception de la maison des jeunes, tous les autres chantiers de construction initiés par l’État dans le centre-ville de Faranah sont aux arrêts. Tout a commencé mais  rien n’est fini. De quoi indigner les citoyens de la cité de Faranah. Constat.
De l’aéroport international de Faranah, en passant par le Tribunal de première instance, jusqu’aux travaux d’extension de l’hôpital régional de Faranah, puis l’hôtel des finances et la cité du Niger, où logeaient les chefs d’Etats d’Afrique de l’Ouest, sous la première république, tous ces chantiers sont à  l’arrêt.
Aux dires du préfet, il ne reste que les forages pour achever la construction de la cité du Niger qui est la vitrine  de Faranah. Mais à vue d’œil, pour les profanes il reste encore beaucoup à faire pour finir cette rénovation, en termes de reconstruction et d’extension de cette cité historique. Comme les entrepreneurs, les ouvriers sont invisibles sur tous les sites de construction ainsi que les cahiers de charges.
Une situation qui attire l’attention de plus d’un observateur. Nombreux sont les citoyens qui s’interrogent sur les causes de l’arrêt de ces travaux. Après l’aéroport international de Gbessia-Conakry, c’est celui de Faranah qui vient en seconde position en termes de logistique.
La pause de la première pierre de la rénovation de cet aéroport avait suscité beaucoup d’espoir, d’engouement et a créé de l’effervescence chez les populations. Mais à leur grande surprise, les citoyens ont vu l’arrêt de ces travaux dès après leur lancement. Après la réalisation de quelques fosses septiques qui sont un danger  aujourd’hui pour ceux qui fréquentent l’hôpital régional, les travaux ont été arrêtés là aussi, à l’image de l’aéroport. Pourtant la ville de Faranah est un chef-lieu de région qui est frappé par un manque criard d’infrastructures.

Interrogé sur les motifs de l’arrêt des travaux de ces chantiers, le préfet de Faranah, El Hadj Ibrahima Kalil Keita, précise : <<La cité du Niger est terminée, il ne reste que le forage. Alors, à l’hôpital  les travaux sont arrêtés, c’est vrai, c’est regrettable. Le palais de justice, à ce niveau aussi  les travaux sont arrêtés. C’est regrettable. Même aujourd’hui,  l’aéroport, c’est  arrêté, tout ça c’est regrettable. Mais tous ces problèmes sont portés à la connaissance des autorités supérieures, jusqu’au niveau du président de la république>>, a-t-il reconnu.
Faranah est l’une des capitales régionales de la Guinée où il y a un manque extrême d’infrastructures, surtout des logements administratifs pour les fonctionnaires de l’Etat. Celles qui existent sont non seulement choquantes mais aussi elles ont été réalisées sous le régime de Sékou Touré.
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