Ce jeudi, 29 juillet 2021 aux environs de 14 heures, le corps d’un homme d’une soixantaine d’années a été retrouvé nu avec des traces de sang partout au niveau de la tête et du visage, près d’un champ derrière le camp militaire, secteur Koumbassaya.
Sur les circonstances du décès, le propriétaire du champ Sékou Kandé, explique : « Ce matin aux environs de 10 heures, mon jeune frère Abdoulaye qui travaille dans notre champ m’a appelé pour me dire qu’hier vers 19 heures, il a retrouvé des habits, une lingette, une paire de chaussures et un pantalon auprès de notre champ mais je n’ai vu personne. Ce matin, je l’ai retrouvé sur place encore. Je lui ai dit de ne pas les toucher. J’ai informé le chef de secteur Claude qui, à son tour, a informé les autorités qui nous ont donné l’ordre de voir dans l’eau. Et finalement, on a pu sortir le corps d’un vieux ».
Interrogée, la sœur de la victime, Madame Hélène Kamano, inconsolable, raconte comment elle s’est séparée de son grand frère: « Je suis dans la tristesse aujourd’hui suite à la mort de mon grand frère Daniel Kamano dans le quartier (Baa filanin). Mon frère, quand il prend de l’alcool, il blague avec les jeunes du quartier. Hier soir, on était ensemble à 19 heures. Chaque nuit avant de sortir, il a l’habitude de venir me rencontrer. Après m’être entretenue avec lui vers 20 heures, je suis rentrée me coucher. Mais d’habitude, chaque jour, il se réveille à 5 heures ou 6 heures du matin. C’est lui-même qui me réveille chaque matin. Mais aujourd’hui, je ne l’ai pas vu jusqu’à 8 heures. J’ai demandé aux enfants, vous n’avez pas vu mon frère ce matin?. ils ont répondu non. Finalement, moi je suis allée au marché pour revendre mes condiments. C’est vers 13 heures qu’on m’a appelée pour me dire de venir à la maison et on m’a annoncé son décès.
Je m’en remet à Dieu car c’est lui seul que j’avais comme frère, c’est ce que Dieu a voulu », a-t-elle déploré.
La victime, Kémo Daniel Kamano était chauffeur de profession, âgé de 60 ans, et fils de Facinet et de Marie Mara. Il est originaire de Kissidougou dans Brouadou.
Après le constat par la Croix rouge, le corps a été remis aux parents pour l’inhumation.