Depuis le déclenchement de la grève générale et illimitée dans le secteur éducatif guinéen par le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (Slecg), à Faranah, les cours ne connaissent une perturbation dans les classes du secondaire.
Ils sont donnés en compte-goutte par une minorité d’enseignants qui répondent présent et ce, généralement de 8 heures à 10 heures. Parfois ces enseignants associent deux classes pour dispenser une leçon dans le but de maintenir les élèves.
Après, les élèves sont libérés pour rentrer chez. C’est pour quoi après 10 heures, il est rare de trouver des classes occupées au niveau du secondaire dans la ville.
Entre temps, les chefs d’établissement scolaires font croire aux missions de DPE et de l’IRE que les cours sont effectifs. Cependant à l’interne, la situation est toute autre et suscite des interrogations.
Les enseignants signent leur présence le matin pour enfin disparaître. Ceux qui rentrent dans les classes n’expliquent pas les leçons. Ils ne font que recopier la leçon seulement.
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Les chefs d’établissement scolaires à leur tour se battent à bras le corps pour produire une liste de présence des enseignants afin d’attendre les différentes missions de contrôle qu’ils reçoivent les matins. Ils font occuper également les élèves de 8 heures à 10 heures.
Face à cette situation, des élèves ont décidé de rallier Siguiri pour s’atteler à l’exploitation clandestine de l’or afin de tenter leur chance autrement.
Par contre, d’autres ont préféré regagner leurs parents dans leurs villages d’origine pour les aider aux travaux champêtres. C’est le cas au lycée régional d’application Gamal Abdel Nasser de Faranah où deux élèves se sont fait remarquer. L’un a déjà rallié Siguiri et l’autre est allé dans son village natal.
Pour justifier leur attitude, ils évoquent les conditions de vie précaires dans la ville de Faranah.
A Faranah, si le secondaire connaît des perturbations, l’élémentaire, quant à lui, fonctionne à merveille
