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Face à la vague de départs au groupe Hadafo, Lamine Guirassy déclare: “Je ne retiens personne. Je suis un ouvrier !”

Lamine Guirassy, propriétaire d’un empire médiatique, et bien connu des Guinéens, était dans l’émission “Sans Concession” de votre quotidien électronique, Guineenews©. L’animateur vedette des ‘’Grandes Gueules’’ est revenu sur la naissance de son Groupe fondé en 2007 et qui est devenu aujourd’hui, incontournable dans le paysage médiatique guinéen.

Depuis Paris, Lamine Guirassy a accepté volontiers de répondre aux questions des animateurs de cette nouvelle émission très suivie de Guineenews sur sa page Facebook.  Selon lui, la réussite de son groupe Hadafo, dépend, entre autres, “de la détermination, de  l’abnégation, de la connaissance  de l’habitude des Guinéens,  et le conseil des doyens du métier notamment Boubacar Yacine Diallo, Issa Condé,  Justin Morel Junior, Youssouf Bhoundou Sylla. Je pense qu’il fallait bien s’entourer pour qu’on puisse arriver à ce résultat-là.”

Sur la mutation médiatique en Guinée, Lamine Guirassy dira que “ c’était prévisible. 2020 était une année de cataclysme”. Il a profité pour dénoncer la pression du pouvoir pour empêcher il y a 5 ans, la montée satellitaire de Espace Tv sur le bouquet Canal+.

Vague de départs à Hadafo

A cet effet, le Boss de Hadafa déclare: “il fallait s’y attendre. De toutes les façons, les nouveaux médias qui viennent ne pouvaient pas faire le marché dans un club de 3e division. Il fallait aller à Espace, voir dans quelles conditions, pour trouver certaines personnes qui se disent, peut-être, on peut mieux gagner ailleurs.”

Qu’est-ce qui explique cela?

Lamine Guirassy confie que “les personnes concernées peuvent répondre. Mais moi, j’ai toujours dit que je ne retiens personne. Je suis un ouvrier. Cela ne fait pas plaisir de perdre des journalistes. Je n’ai jamais débauché qui que ce soit en Guinée. Tous ceux qui sont venus chez nous, ils pensent peut-être faire mieux en exerçant leur métier. Aujourd’hui, je ne peux que leur souhaiter bonne chance et leur faire des bénédictions. Ce n’est pas la fin du monde. Tout ce qui se passe était prévisible.” Et de conclure: “(…) Dans ce métier, si on ne met l’argent devant, ça devient très complexe.”

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