En réaction aux menaces des opposants du régime de Conakry, le ministre de la Sécurité et de la Protecrion civile, a fait une déclaration ce soir. Dans cette sortie, le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile dit avoir « appris avec amertume que des individus à la solde de l’Opposition, du FNDC et de personnes hostiles au Gouvernement et à la paix sociale multiplient des contacts pour organiser des troubles à l’ordre public dans plusieurs localités du pays dès la fin du Ramadan. »
Pour le ministère, ces menaces de battre le pavé vise à « provoquer des affrontements avec les forces de sécurité et occasionner de nouvelles victimes, à l’image de ce qui s’est passé à Coyah, Dubréka et Kamsar, et ternir ainsi l’image du Gouvernement aux yeux de l’opinion nationale et internationale. »
Dans son communiqué, le ministère dénonce « des politiciens associés à des prétendus acteurs de la société civile [qui] continuent à utiliser des mots d’ordre et des méthodes fallacieux pour parvenir à la remise en cause des institutions de la République. »
Mais, prévient-il, « aucun trouble à l’ordre public ne sera toléré. »
Déjà, note-t-on, « des dispositions proportionnelles à la menace sont mises en place par les unités territoriales et par les services spécialisés de maintien et de rétablissement de l’ordre public. »
Avant d’ajouter que « les fauteurs de troubles ainsi que les commanditaires seront recherchés, traqués et traduits devant les Tribunaux conformément à la Loi. »