L’opération de démantèlement des zones criminogènes de Conakry a eu un impact sur plusieurs ressortissants sierra-leonais résidant dans la capitale guinéenne.
Selon le ministère de la Sécurité et de la protection civile, ces endroits dangereux notamment, des débarcadères, étaient occupés en grande partie par des Leonais. Lors de cette opération de traque le 11 décembre dernier, 200 leonais ont été interpellés et rapatriés dans leur pays par les autorités guinéennes. Comment cette situation est gérée par la diplomatie guinéenne basée à Freetown ? Julien Yombouno, nouvel ambassadeur de la Guinée en Sierra Léone s’est exprimé sur cette l’affaire dans un élément diffusé à la télévision nationale, vendredi soir.
L’ancien ministre du Travail et de la Fonction publique a échangé avec ses compatriotes guinéens établis en Sierra Léone. Il les a rassurés que la situation des expatriés Leonais n’aura pas de répercussion sur eux.
« Les Guinéens en Sierra Leone, ce n’est pas seulement à Freetown (…). Nous allons les rencontrer à tour de rôle selon un programme qui va être préparé par mon équipe. Nous les avons rassurés aussi par rapport aux évènements qui se passent actuellement à la frontière parce qu’ils ont peur des représailles mais, je leur ai dit de rester tranquilles, les autorités au plus haut niveau vont gérer le problème et avec l’appui des services techniques que nous sommes », a indiqué le diplomate.
Cette communication du diplomate guinéen fait suite à une sortie de la police Leonaise, déplorant l’attitude de Conakry. Elle a indiqué qu’aucune notification préalable de cette action n’a été faite aux autorités sierra-leonaises. Alors que les autorités guinéennes en charge de la protection civile ont affirmé que le ministère des Affaires étrangères guinéens a alerté. Même si cette alerte aurait eu un « retard dans le circuit administratif ».