Lors d’une conférence que le leader du BL Dr Faya Millimouno a animée ce lundi 26 novembre à la Maison de la Presse, son directeur adjoint de la communication Ibrahima M’Bemba Bah, citant l’article 135 du code électoral, a rappelé que « le mandat des députés à l’Assemblée nationale expire à l’ouverture de la session ordinaire qui suit la cinquième année de leur élection. La nouvelle Assemblée dont l’élection des députés est organisée dans le trimestre qui précède cette session entre en fonction à cette date ».
Pour donc éviter de se retrouver avec une Assemblée nationale dont le mandat est expiré et qui pourrait poser une autre crise institutionnelle, le BL a rappelé des propositions que son parti à eu faire lors de la session des lois en avril dernier.
Premièrement, la Ceni doit immédiatement diligenter l’élaboration d’un budget de révision du fichier électoral entre octobre et décembre 2018 conformément à l’article 17 du code électoral et la programmation des élections législatives à organiser en janvier 2019.
En second lieu, le BL pense que l’exécutif doit s’engager à mettre à la disposition de la Ceni les moyens requis pour l’introduction d’une proposition de rectification de la loi de finances 2018.
Aussi, poursuit le BL, l’Assemblée nationale doit discuter et approuver cette proposition de rectification de la loi de finances 2018 lors de la session en cours.
En quatrième position, le parti de Faya Millimouno propose à ce que l’exécutif débloque et mette les moyens ainsi alloués à la disposition de la nouvelle Ceni.
Enfin, les acteurs politiques et sociaux doivent reconnaitre et corriger rapidement les résultats des dernières communales « qui ont été manipulées grâce à la trahison de leur serment par certains magistrats » lance le BL.
Malheureusement, dira Dr Faya Millimono, on ne s’écoute pas dans le pays, parce qu’ils ne pourront plus à présent satisfaire à ces recommandations pour permettre à la Guinée une nouvelle législature le 05 avril prochain »
Mais, conclut le leader du BL, « en ce qui nous concerne, nous en appelons à la société civile, à la jeunesse de ce pays de ne pas permettre qu’une législature périmée siège un jour de plus ».