Le président Alpha Condé veut garder l’information au secret. Mais selon des informations de dernière minute, la liste du futur gouvernement serait loin d’être bouclée. Au contraire, des retouches ou des consultations sont en cours.
Premier détail, c’est un leader de la société civile qui a été contacté pour figurer dans le futur gouvernement. Cette personnalité était attendue dans l’équipe de 2010, en raison de son apport lors de la campagne électorale. Mais tout le monde s’était étonné de son absence.
Ex-ministre dans le passé, Guinéenews© garde pour le moment l’identité de la personne contactée. Va-t-elle accepter ou va-t-elle refuser parce que le gouvernement ne s’inscrirait pas dans la durée, Guinéenews© est catégorique, la proposition a été faite.
La confirmation a été faite à trois niveaux.
Deuxième détail, c’est l’identité du consultant, donc celui qui est pressenti comme le futur premier ministre. D’abord, on sait que ce n’est pas Mamadi Youla. Ensuite, on sait que c’est un ancien cacique de Conté. On sait encore que c’est un cadre originaire de la Basse Guinée. On sait enfin que ce n’est pas un inconnu du public à l’image des deux prédécesseurs.
Dernier détail, c’est un allié du pouvoir.
Troisième détail, autre figure attendue dans le futur gouvernement, c’est un ancien allié du pouvoir, qui s’était brouillé avec le locataire du palais Sekoutoureya avant la réconciliation. Autrefois, proche parmi les proches du chef. Ayant présenté des candidats aux élections locales de février 2018, l’homme a adouci ses propos, ces derniers temps.
Et ce serait à juste raison.
Quatrième détail, la presse privée pourrait figurer dans le futur gouvernement. On l’avait écrit précédemment. A l’époque, c’était dans la phase des consultations. Mais selon des informations de dernière minute, le nom d’un directeur, pas un PDG, revient de plus en plus.
Mais comme le président Condé a clairement dit quil ne se confie à personne, on attend de voir. Et c’est vrai puisqu’il pourrait appeler deux prétendants, dans le cadre d’une stratégie de diversion, pour leur demander de former le futur gouvernement, discrètement, sans que l’un ne sache que l’autre est également sollicité pour le même service.