A l’invitation de la diaspora malienne de France, l’artiste Moussa Kaba, alias ‘’Grand P’’ devait se produire samedi 21 septembre 2019 à Paris-Bercy. Hélas ! L’artiste n’a pas réussi à effectuer le déplacement pour prendre part à cette fête. Et pour cause,
Jusqu’au jour du spectacle (le 21 septembre), ses documents de voyage ne lui étaient pas encore livrés par le Consulat de France en Guinée. Alors que Grand P et la structure managériale qui l’entoure étaient censés arriver en France depuis le jeudi 19 septembre.
« Malheureusement, jusqu’à l’heure où je vous parle, nos documents de voyage se trouvent au Consulat et on ne sait pourquoi alors qu’on devait bouger depuis le 19 septembre dernier », s’indigne Alpha Sylla qui soutient que par cette attitude, le Consulat fait perdre une immense opportunité qui allait faire honneur à la Guinée et à son artiste qui est surtout un handicapé.
« Ce concerta allait être une occasion pour qu’un handicapé joue pour la première dans la salle de Bercy et que l’honneur soit donné à la Guinée. Elle (la consule, ndlr) n’a même pas pensé que Grand P est un handicapé auquel elle devait elle-même apporter son soutien », a-t-il déploré.
« Pourtant on a fourni toutes les informations, les dossiers qu’ils nous ont demandé avec la prise en charge faite par Wati B, le logement, le billet d’avion aller-retour et même les primes de spectacle. On a déposé tous les documents à jour », précise le manager de Grand P qui s’interroge sur les motifs réels ayant conduit la consule à retenir leurs passeports au point de leur faire perdre un événement aussi prestigieux que celui de Bercy.
Jointe par mail, la consule de France en Guinée, Mme Corinne Imbert n’a pas encore réagi à notre sollicitation. Et c’est par la suite que Guinéenews s’est rabattu sur le Conseiller politique de l’ambassade de France qui a affirmé n’avoir aucune information en rapport avec ce dossier de l’artiste Grand P. Il a néanmoins souhaité à ce qu’on lui accorde quelques temps, juste pour pouvoir vérifier tout ceci avant de nous revenir.
Et peu après, M. Jean-François Robert nous a rapporté qu’il lui a été signifié que les dossiers qui sont venus ont été présentés tardivement. Et que ces dossiers ne satisfaisaient pas aux critères Schengen. « C’est pourquoi ils ont été classés sans suite », nous a-t-il confié au bout du fil.