Les examens nationaux, session 2023-2024 sont prévus du 10 juin au 25 juin prochain. À deux semaines du début de ces évaluations nationales, les autorités éducatives redoublent d’efforts pour garantir le bon déroulement des examens dans leur juridiction. Dans la commune de Dixinn, par exemple, le Directeur Communal de l’Éducation (DCE) assure que les préparatifs avancent bien.
« Nous sommes pratiquement prêts. Car tout est en place. Nous avons finalisé la liste des surveillants et il ne reste plus qu’à l’afficher. Tout sera bouclé d’ici le 30 juin. Nous avons terminé les examens blancs. Nous pouvons dire que nous sommes prêts à 100% pour accueillir ces examens. En ce qui concerne le programme, les enseignants effectuent des révisions pour revoir ce qui n’a pas été maîtrisé par les élèves. Dans l’ensemble, à Dixinn, nous sommes prêts », affirme Mamady Konaté.
Concernant les mesures prises, le DCE soutient qu’il n’y a pas de nouveauté majeure : « les mesures sont les mêmes que celles de l’année précédente. La différence cette année, est que nous ne faisons pas beaucoup de bruit pour ne pas stresser les élèves. Auparavant, nous stressions trop les élèves et cela les traumatisait un peu. Cette année, jusqu’à présent, il n’y a pas eu beaucoup de bruit à ce sujet. Ce sont nos enfants qui seront évalués et ce n’est pas la fin du monde, mais cela fait partie de leur progression. C’est comme pour les devoirs et autres évaluations. Nous réduisons l’intensité des choses pour que les élèves se concentrent et comprennent qu’il s’agit d’une évaluation. Si nous mettons deux surveillants, c’est parce que nous voulons des élèves méritants. Il n’y a pas beaucoup de nouveautés. En ce qui concerne l’utilisation des téléphones portables, nous savons que c’est formellement interdit. De même pour ceux qui apportent des brochures, cela est également interdit. Idem pour la correction…», a-t-il expliqué.
Selon le DCE de Dixinn, cette année, avec l’inscription en ligne, le nombre de candidats a diminué. Ce qui, ajoute-t-il, « laisse penser qu’il y avait la présence d’intrus parmi les candidats ».
S’agissant des statistiques, Mamady Konaté a précisé ceci :
-Élémentaire (CEP)
- Enseignement général : total de 4635 candidats, dont 2363 filles, répartis sur 15 centres.
- Franco-arabe : 105 candidats, dont 49 filles.
-Brevet d’Étude du Premier Cycle (BEPC)
- Enseignement général : 2755 candidats, dont 1319 filles.
- Franco-arabe : 42 candidats, dont 11 filles.
-Baccalauréat Unique
- Sciences Expérimentales : 176 candidats, dont 116 filles.
- Sciences Mathématiques : 553 candidats, dont 245 filles.
- Sciences Sociales : 822 candidats, dont 398 filles.
Total général : 9088 candidats, dont 4501 filles, répartis dans 30 centres.