Le jour de la manifestation au stade du 28 septembre contre une éventuelle candidature du capitaine Moussa Dadis Camara, Toumba Diakité et Moussa Thiegboro Camara étaient sur le terrain. Dadis l’a confirmé à la barre ce 13 décembre.
« Pourquoi vous n’avez pas empêché la continuation des tueries? » lui demande le procureur de la République. Il répond que c’est seulement en situation de guerre qu’on peut envoyer des forces d’interposition.
« Quelles unités pouvais-je envoyer alors qu’il y a des morts? » s’interroge Moussa Dadis Camara, avant d’affirmer que c’est le pire qui se serait produit, si d’autres unités se rendaient au stade pour contrecarrer les militaires au stade.
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Quand il lui a demandé pourquoi alors il n’a pas arrêté ceux qui ont commis le massacre au stade, il dit qu’il a voulu attendre la commission internationale. Puis, il ajoute que Toumba était sur-armé. Donc vouloir l’arrêter de force, c’est occasionner d’autres morts. « S’il y a procès aujourd’hui, c’est parce que je suis vivant. Toumba aussi est vivant. Sinon, il n’y aurait jamais de procès », a-t-il fait savoir, avant d’ajouter que Toumba s’était retranché au camp Koundara. Exactement, c’est là, le 3 décembre 2009 que Toumba Diakité a tiré sur lui et a tué son chargé des opérations, Joseph Makambo Loua.
