L’étrange maladie que plusieurs pêcheurs artisanaux ont contracté en haute mer a été inquiété les populations.
Mais, selon le chef service chirurgie plastique et des grands brûlés de Donka, aussitôt alerté par les autorités du ministère de la Santé et celui de la Pêche, les médecins alertés ont pris la situation en main de ces pêcheurs atteints d’eruption cutanée.
A en juger par la nature des legions observées par les médecins, Dr Karamba Kaba indique, « d’emblée que c’est une brûlure chimique qui est survenue. Parceque ce sont des plyctènes qui sont subitement apparues sur le corps de ces pêcheurs. Nous les avons interrogés sur la manière dont ils sont entrés en contact. Mais eux tous nous ont dit unanimement que c’est une certaine chaleur qui se dégageait de la mer qui les suffoquait et des ampoules sont apparues sur leur peau. Alertés, ils ont fuit directement leur port d’attache ».
Par ailleurs, le chef de service chirurgie plastique et des grands brûlés de Donka rassure qu’il n’y a aucun risque de contamination et qu’il n’y a pas de vie en danger.
Sur un total de 25 patients reçus au service de consultation spécialisé, seulement 5 nécessitaient une hospitalisation selon le chirurgien.
« Dès leur arrivée, des mesures idoines ont été prises pour leur sécurisation. Les autres, c’étaient des brûlures mineures chimiques que nous avons eu le temps de laver à l’eau. Nous avons pu apprécier et nous avons trouvé qu’ils ne nécessitaient pas une hospitalisation parce qu’ils n’avaient pas de troubles respiratoires. Maintenant, ceux là qui ont commencé à développer des toux, des syndromes de troubles respiratoires, nous les avons hospitalisés. Nous sommes sur le traitement et pour le moment ça va, il n’y a pas de vie en danger. Nous les avons mis en observation parce qu’ils ont des brûlures au niveau du visage, de l’abdomen, nous avons deux qui se mettaient à l’aise au niveau des organes genitaux externes donc qui ont reçu des brûlures aussi.
Pour les protéger, on les a mis des sondes médicales et on les suit pour ne pas qu’ils aient des séquelles ultérieures. Mais, du point de vue technique, tout ce qu’il faut faire pour ces genres de brûlures, nous avons pris des mesures », a indiqué le chef service chirurgie plastique réparatrice et des grands brulés de Donka, Dr Karamba.
