Elles sont plusieurs dizaines de femmes à investir les rues de leur quartier pour protester contre le “laxisme” de l’État quant à leur accompagnement en tant que victimes et sinistrés de l’incendie qui est survenu au dépôt central des hydrocarbures en décembre passé.
Munies de pancartes sur lesquelles elles expriment leur souffrance, elles règnent en maîtresses des lieux sur les artères publiques depuis plusieurs heures.
Certaines ont transporté dans les rues leurs ustensiles de cuisine où elles entendent préparer à manger aujourd’hui. C’est le cas de Mme Yarie Camara qui dit être éprouvée par la souffrance avec ses enfants qui dorment à la belle étoile et qui ont fini par contracter la gale suite aux piqûres des moustiques, selon elle.