Les sachets en plastique continuent d’envahir les différentes rues ainsi que les places publiques de la ville. L’incivisme de certains citoyens et le manque de politique d’assainissement fiable, notamment des poubelles, seraient à la base de ce fléau, qui prend de l’ampleur dans la commune urbaine. La prolifération de ces déchets plastiques constitue une source de pollution de l’environnement. Aux abords des routes ou aux alentours des marchés, des sacs en plastique trainent partout dans la ville minière de Boké. Ici chacun peut jeter ses sacs nuisibles ou il veut, sans être inquiété. Cependant un sac plastique ne se décompose pas en temps normal à cause des matières qu’il contient. D’après les chercheurs.
« Le sol contient des micros organismes et lorsque ces déchets sont dans le sol, ils empêchent à ce que vraiment l’eau descende en profondeur. Ce n’est pas des déchets faciles à dégrader. Donc ça peut faire des années dans le sol, sans être transformé. Il faut que les gens qui utilisent les sachets plastiques aient le sens de la citoyenneté, après utilisation de ces sachets dans des poubelles. » Explique PAULE CAMARA DIRECTEUR PRÉFECTORAL DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE DE BOKÉ
Pour combattre efficacement ces déchets plastiques, certains observateurs préconisent la transformation de ces déchets, estimant que cela pourrait aussi créer des emplois.
« Je prends l’exemple sur moi même, quand j’achète un sachet d’eau, après avoir fini de boire je ne vois pas de poubelle, je jette sur la rue. Et il faut que tous les ménages soient sensibilisés pour que nous changions notre comportement. En plus la mairie doit embaucher les jeunes filles comme garçons pour le ramassage des ordures et faire le recyclage », propose Jean SAMBI BANGOURA, citoyen de Boké.
Des mesures pérennes doivent être prises par la municipalité de Boké, afin de réduire la présence de ces sacs mais aussi procéder à l’installation des poubelles dans les différentes places publiques pour limiter leur impact sur l’environnement.