Après plusieurs années de loyaux services, 85 cadres du ministère de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi, ont été admis à faire valoir leur droit à la retraite le 31 décembre dernier. Ce 14 janvier, le département a rendu hommage à ces cadres en leur décernant des satisfécits pour les services rendus à la nation guinéenne.
Dans son intervention, le chef de cabinet du ministère de l’Enseignement technique, Alpha Saliou Kourouma, a rappelé qu’il y a déjà plus d’une trentaine d’années, qu’on souhaitait à ces cadres la bienvenue à la Fonction publique guinéenne. « Aujourd’hui on revient vers vous pour vous féliciter de vous en être sortis, et surtout pour en être sortis avec honneur et fierté pour service rendu à la nation toute entière », a-t-il indiqué, avant de leur adresser les remerciements du département : « Durant toute votre carrière, vous avez dû relever d’importants défis tant au niveau professionnel que social. Des défis qui ont permis à l’ETFPE de connaître un plein essor. C’est pourquoi, au nom de Monsieur le Ministre et de son Cabinet nous vous adressons nos sincères remerciements.»
Le porte-parole des cadres retraités, Fodé Condé, a fait savoir qu’ils ne regrettent pas le temps passé au sein des différents services du ministère de l’Enseignement technique : « Nous ne regrettons pas cette belle période de notre vie professionnelle. Elle est tout simplement révolue et nous sommes tous heureux de laisser la place à la nouvelle génération pleine de promesses et porteuse de projets généraux pour le futur de notre nation. Et, comme le dit Jean Maxime, personne n’est irremplaçable. Nous avons dans nos têtes, plein de souvenirs et bien entendu le cœur un peu triste de vous quitter. Toutefois, nous avons des raisons de croire que c’est une page de l’histoire commune qui tourne et que le livre n’est pas fermé. »
Très satisfaits de l’organisation de cette cérémonie d’hommage et de reconnaissance, les retraités espèrent que cette chaleur se poursuivra pour l’éternité : « Nous partons avec le sentiment d’avoir rempli notre mission auprès de la société et des générations futures. Nous avons des raisons d’espérer que cette flamme allumée en ce jour inoubliable pour honorer les retraités du système de l’enseignement technique et de la formation professionnelle dans notre pays ne s’éteindra plus jamais. »
Pour le ministre Alpha Bacar Barry, grâce au travail abattu par ces cadres, l’économie du pays et son éducation ont été animées de façon positive par les jeunes qu’ils ont formés. C’est pourquoi, dit-il, ces deux secteurs ne cesseront jamais de les remercier : « Qu’est-ce qu’on peut dire à des collègues avec lesquels on a passé d’excellents moments sinon merci. Merci et merci ! Vous avez passé votre carrière à construire, à édifier le système de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Vous y avez consacré une partie de votre vie et vous avez d’ailleurs, fait un sacerdoce parce que depuis le temps que vous avez commencé à enseigner jusqu’à nos jours, le nombre de jeunes guinéens qui ont bénéficié de vos connaissances, de vos aptitudes, sont innombrables et continuent à animer notre économie. C’est donc, le système de l’éducation qui vous dit merci. C’est notre économie qui vous dit merci. C’est la Guinée toute entière qui vous dit merci. »
Ils sont certes partis, mais Alpha Bacar Barry affirme que le département compte toujours sur eux : « Nous comptons sur vous, pour venir agrandir le comité que nous avons mis en place à l’attention justement des sages que nous appelons « Les Sages ». Ceux qui, de par leurs expériences et leur connaissance peuvent toujours contribuer à la réflexion permanente pour l’amélioration du système de l’enseignement technique et de formation professionnelle »
Il conclut par rappeler qu’ils sont en train de poursuivre le travail entamé par ces cadres qui quittent aujourd’hui le département. C’est pourquoi il ne cessera jamais de les remercier : « Votre carrière n’a pas été vaine parce que nous sommes en train de continuer un combat que vous avez commencé il y a plus d’une trentaine d’années et que d’autres personnes après nous continueront. Vous avez fait votre part des choses. C’est à nous de faire la nôtre et surtout de consolider les acquis. Et les acquis, il y en a beaucoup ».
