Le concours d’entrée aux écoles de formation technique et professionnelle a été officiellement lancé ce jeudi 26 septembre 2024. À l’École Nationale Supérieure de Secrétariat, d’Administration et de Commerce (ENSAC) située à Donka, c’est le Secrétaire général du Ministère de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi, Julien Bongono, qui a présidé l’événement.
Cette année, un total de 10 928 candidats se présenteront aux épreuves du concours du 26 au 28 septembre 2024, sur l’ensemble du territoire national, dont 800 à Conakry. Ce concours est ouvert aux élèves des écoles telles que l’ENAM ; CFP/BEYLA, BTS ERAM, CFP BOKE (BTS MACHINES LOURDES).
Lors de son intervention, Dr Julien Bongono, Secrétaire général du ministère de l’ETFPE, a souligné le caractère unique du concours de cette année: « Nous venons d’assister au démarrage des concours d’entrée dans nos établissements de formation technique et professionnelle pour l’année académique 2024-2025, dans un contexte de profonde restructuration de notre pays et de réforme structurelle de notre système d’enseignement technique et de formation professionnelle. Dans ce contexte, le concours ne pourra pas être exactement le même que les années précédentes. Par conséquent, il est fondamentalement différent de ce que nous avons vu les années précédentes. Il est différent dans sa forme, car nous allons entièrement numériser et utiliser des tablettes pour le processus d’examen. De plus, il est fondamentalement différent sur le fond, car les candidats présentés aujourd’hui, et ceux qui seront admis à ces concours, seront inscrits dans des filières spécifiques. Ce concours nous amènera à annoncer les résultats dans un délai de 3 à 4 jours maximum au lieu d’attendre 3 à 4 semaines. Cela nous permettra de procéder de manière rapide, transparente et équitable, car il y aura moins d’interactions humaines, donc moins d’erreurs humaines tout au long de la procédure. J’ai informé les candidats que cet examen n’est pas significativement différent des autres examens. Au contraire, il est beaucoup plus simple. La seule chose qui change, c’est l’utilisation des tablettes et la facilité que cela peut apporter ».
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Pour sa part, Hamidou Diallo, le Directeur national du numérique dans l’enseignement technique, a expliqué le fonctionnement de l’application sur laquelle se déroule le concours: « Nous avons mis en place un système avec nos partenaires de l’INS, avec lesquels nous avons collaboré pour développer l’application. Aujourd’hui, nous disposons de deux facteurs de sécurité pour que les apprenants puissent accéder à leurs informations et au formulaire d’évaluation. Nous disposons du formulaire d’évaluation et de l’identifiant national de l’apprenant (INA). Par conséquent, si l’une des informations est incorrecte, cela signifie que l’apprenant ne peut pas se connecter. Une fois que l’apprenant s’est connecté avec ses identifiants, a vérifié ses informations, le sujet se charge. Il y a une synchronisation avec le serveur. Une fois les sujets chargés, l’apprenant peut travailler hors ligne. Lorsqu’il a fini de répondre à 32 questions, la tablette se connecte pour se synchroniser avec le serveur pour que les réponses soient envoyées. Les notes sont déjà prédéfinies en fonction des questions et des réponses fournies par l’apprenant, une fois envoyé au serveur, nous avons automatiquement les résultats dans les heures qui suivent. Concernant les éventuels bugs, nous avons également mis en place un système pour éviter la perte de la connexion internet « .
Du côté de l’Ecole Nationale d’Arts et Métiers (ENAM) de Matam, c’est le ministre Secrétaire général à la présidence, Général Amara Camara, qui a procédé au lancement du concours d’accès aux écoles de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.
Dans cet établissement, 600 candidats ont passé le concours. Le Général Amara Camara a profité de l’occasion pour encourager et souhaiter bonne chance aux candidats.
