Dans sa politique de rénovation des programmes de formation, le ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle a lancé ce mercredi 22 mars l’atelier de concertation du sixième comité de pilotage du Projet d’Amélioration de la Formation et de l’Insertion dans les Secteurs de l’Agriculture et des Mines (PAFISAM). Financé par l’Agence Française de Développement (l’AFD), ce projet aide à apporter la rénovation des programmes de formation en passant de la pédagogie par objectifs à la pédagogie par compétences.
Dans son discours de circonstance, le Secrétaire général du département de l’Enseignement Technique et Professionnel a tenu à rappeler les objectifs de cette réunion du comité de pilotage.
D’après Dr Youssouf Boundou Sylla, cet atelier de concertation du sixième comité de pilotage vise à ‘’lancer les activités d’évaluation à mi parcours dudit comité, de l’ensemble des activités qui ont été réalisées dans l’exercice 2022 pour pouvoir faire des critiques et observations pertinentes en vue d’améliorer la qualité des activités et faire en sorte que le projet soit bouclé dans de bonnes conditions « .
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Pour lui, ce projet est venu à point nommé avant de préciser : » pour qui connaît le potentiel agricole et minier dont la Guinée regorge, ce projet là était venu pour pouvoir faire en sorte que les filières qui seront développées puissent participer activement au développement socioéconomique du pays. Les mines en tant que telles ne développent pas un pays. Elles donnent des infrastructures, certes, mais à se fier aux potentialités agricoles que la Guinée a, on n’a pas le choix que de développer les filières agricoles pour d’abord sortir de l’autosuffisance alimentaire, mais aussi permettre à ces jeunes qui obtiennent leurs diplômes dans des conditions très difficiles, les accompagner pour que, soit, ils s’établissent à leurs propres comptes en Entrepreneuriat ou faire en sorte qu’ils puissent participer à des activités génératrices de revenus dans leurs propres communautés. Donc, parallèlement aux mines, il faut développer l’agriculture qui est la voie de salut de la Guinée. »
En outre, il revient de préciser qu’à nos jours, ce projet, selon les acteurs a appuyé 11 centres en rénovant les infrastructures et les programmes de formation, en apportant des équipements techniques et didactiques pour permettre aux apprenants de maîtriser de façon pratique et objective leurs formations afin d’être des acteurs compétitives sur le terrain.
Pour le représentant de l’Agence Française de Développement, partenaire technique et financier du projet, ‘’le PAFISAM pourrait connaître plus de réussite si les cadres du département vont dans le sens de tout faire pour capitaliser les acquis du projet. Parce que le PAFISAM a apporté pas mal de changements positifs pour le ministère. Il faut que les cadres soient à mesure de pérenniser de manière à pouvoir répliquer les acquis du PAFISAM sans l’intervention extérieure. Si cela est possible, ça veut dire que c’est une très bonne réussite « .
