Dernières Nouvelles de la Guinée par les Guinéens
Pub Elysian
CIAO

Enseignement supérieur : voici les critères d’orientation et la répartition des bacheliers

Lors d’un point de presse organisé le 25 août 2023 dans son département, Dre Diaka Sidibé, ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, a exposé en détail la répartition des bacheliers guinéens dans les différentes institutions d’enseignement supérieur ainsi que les critères d’orientation mis en place pour cette année. Cette annonce marque le début du processus d’orientation des bacheliers, qui débutera le 4 septembre pour se terminer le 14 septembre à minuit.

Dans son intervention, Dre Diaka Sidié a insisté sur le fait que la plateforme GUPOL, accessible via le site web www.mesrsgupol.org, reste le seul moyen d’accès aux institutions d’enseignement supérieur. C’est uniquement via ce portail que chaque bachelier doit s’inscrire pour faire ses choix d’orientation. Cependant, le processus ne s’arrête pas là, car les étudiants sont également soumis à des critères spécifiques pour être orientés vers les programmes de leur choix.

Selon Dre Diaka Sidibé, « tous les bacheliers qui veulent aller au public ou au privé, devront obligatoirement passer par la plateforme d’orientation GUPOL à partir du 4 septembre 2023. » Pour être orienté vers une institution publique d’enseignement supérieur, le candidat doit sélectionner 15 programmes de formation de son choix. Un élément important à noter est que les frais d’orientation, d’un montant de 50 000 francs guinéens, sont exclusivement payables de manière électronique via Orange Money.

La ministre a également souligné que la plateforme GUPOL ne se limite pas à l’orientation. Une fois les étudiants orientés et inscrits dans leurs établissements respectifs, ils pourront également déposer des demandes de bourses d’entretien, couramment appelées « pécules », via la même plateforme. Ces demandes seront examinées par une commission spéciale chargée de l’attribution des bourses. Par ailleurs, la rentrée universitaire pour l’année 2023-2024 est prévue pour la deuxième quinzaine du mois d’octobre.

Cette année, à l’exception des lauréats qui poursuivront leurs études à l’étranger, les autres bacheliers seront admis dans les 17 Institutions Publiques d’Enseignement Supérieur (IPES) ainsi que dans les Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE). Parmi ces institutions, on compte 6 universités, 10 instituts et 1 école supérieure, tous proposant des programmes allant de la Licence au Doctorat.

Le ministre affirme que conformément à la lettre de mission qui lui a été confiée par le Premier ministre, Dr Bernard Gomou, sous la direction éclairée du Colonel Mamadi Doumbouya, son département s’est résolument concentré sur l’élargissement des capacités d’accueil au sein du système universitaire. Cette initiative a été matérialisée par la construction et la modernisation d’un grand nombre d’infrastructures.

Ce travail acharné, ajoute-t-elle, a abouti à un résultat encourageant : les 17 Institutions Publiques d’Enseignement Supérieur (IPES) ainsi que les Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE) sont maintenant en mesure d’accueillir un total de 25 915 étudiants, une réponse à la demande croissante. Cette capacité d’accueil est destinée à accueillir les 25 668 bacheliers, permettant ainsi de réduire la pression sur les places disponibles.

Ces 25 915 places sont distribuées dans les 17 IES et les CPGE comme suit :

•         Institutions d’Enseignement Supérieur (IES) : 16 250 bacheliers seront orientés.

•         Instituts : 9 175 places sont prévues.

•         École Supérieure du Tourisme et de l’Hôtellerie (ESTH) : 450 places.

•         Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE) : 40 places sont réservées.

Elle a ensuite souligné qu’il existe également 26 Institutions Privées d’Enseignement Supérieur opérationnelles, qui recrutent et forment les bacheliers.

Dre Diaka Sidibé a souligné que l’orientation vers une IPES obéit à plusieurs critères. Premièrement, le candidat doit détenir un diplôme de Baccalauréat délivré par la Direction des Examens et Concours Scolaires du MEPUA ou un équivalent d’un autre pays. Deuxièmement, le candidat doit choisir des programmes en fonction de son profil au baccalauréat et de sa moyenne. Chaque bachelier peut sélectionner jusqu’à 15 programmes par ordre de préférence.

Cependant, le choix initial ne garantit pas automatiquement une orientation. D’autres facteurs entrent en jeu, tels que la capacité d’accueil du programme choisi et les moyennes d’accès spécifiques définies par les institutions. Par exemple, les filières de la Faculté des Sciences et Techniques de la Santé de l’UGANC et les Grandes Écoles d’Ingénierie ont des exigences supplémentaires.

L’innovation notable cette année, selon Dr Oumar Doumbouya, Directeur général de l’Enseignement supérieur, est l’inclusion de nouvelles institutions dans le processus d’orientation, notamment l’ISCAEG et l’ISFAD, avec des capacités d’accueil de 200 et 2 550 places respectivement. L’ISFAD, dit-il, est en cours de transformation en Université numérique.

vous pourriez aussi aimer
commentaires
Loading...