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Enseignement supérieur : les frais d’inscription augmentent de plus de 200 % (officiel).

C’est la quintessence de l’information qui a été reçue en cette semaine marquant la rentrée universitaire par la rédaction locale de votre quotidien électronique Guinéenews basée à Labé. Une information confirmée par le recteur de l’université Hafia de Labé. Désormais, les frais d’inscription qui étaient jusque là à 10 000 GNF sont ramenés à 250 000 dans les institutions d’enseignements supérieurs publics de la république de Guinée.

 «C’est vrai, on a reçu un courrier concernant cette augmentation. Les 07 et 08 septembre il a été convenu de revoir les frais d’inscription à la hausse pour ce qui est des étudiants entrants. Une commission s’est penchée sur la chose avant le conseil de cabinet. En tenant compte de plusieurs aspects, il a été convenu de fixer les inscriptions à 250 000 GNF. Pour ceux qui sont à leur deuxième ou troisième année, ils payeront le montant habituel pour leur réinscription qui est de 10 000 GNF. Mais à partir de l’année prochaine, c’est-à-dire à la rentrée universitaire 2019 – 2020, tout le monde sera pris au même pied d’égalité ; ça sera harmonisé »,explique docteur Mamadou Dain Gongoré Diallo, le recteur de l’université de Labé.

À la question de savoir ce qui a conduit à cette hausse subite de l’inscription à plus de 200 %, le recteur tente de convaincre : « toutes les universités sont des établissements publics administratifs à caractère autonome. Nous devons avoir des activités génératrices de revenu (AGR). Si on prend 3 000 étudiants qui versent 10 000 GNF ; est ce qu’on pourrait soutirer quelque chose dans ce montant pour faire une réalisation au niveau de l’université. Donc, c’est pour ce genre de situation que cette augmentation a été opérée ».

Mis devant les faits accomplis et comblés par leur tout nouveau statut, les étudiants entrants s’activent à rallier la scolarité pour s’inscrire sans trop rechigner. « C’est vrai que c’est cher par rapport aux années précédentes mais comme ce n’est qu’une seule fois par an, on va accepter ce sacrifice afin de bien clôturer nos études », a laissé entendre Hassatou Bah.

En provenance de la forêt, Édouard Koivogui plaide pour un retour au prix habituel : « si je dépense 250 000 GNF juste pour m’inscrire ça risque de se répercuter sur mes provisions car je dois me chercher un logement, je dois acheter des provisions, … donc c’est compliqué. J’aimerais qu’ils pensent à tous ces aspects afin de revenir sur le prix habituel » soutient-il.

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