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Enseignement Supérieur : début du transfert d’étudiants de l’UGLNC vers d’autres institutions (ministre)

A peine nommé à la tête du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Aboubacar Sylla s’est aussitôt attaqué au mal qui gangrène les universités guinéennes : la pléthore, le manque d’infrastructures, l’insuffisance des professeurs de rang magistral. etc.

D’après le ministre Aboubacar Sylla, l’invité de nos confrères de Djoma TV ce lundi 19 avril, au moment où il arrivait à la tête du département, l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia faisait la une des médias à cause de l’effectif pléthorique des étudiants. «Les états généraux de l’Education projetés cette année vont nous permettre d’aller vers des réformes en profondeur du système éducatif guinéen. Quand j’ai visité l’Université de Sonfonia, j’ai constaté la pléthore du personnel, le manque d’infrastructures, le manque de professeurs de rang magistral pour dispenser les cours. Il y a aussi des questions liées à la formation des formateurs», a-t-il cité. Et d’annoncer qu’ils vont  faire en sorte qu’il y ait des solutions à court, moyen et long termes.

Pour les solutions à court terme, le porte-parole du gouvernement a fait savoir qu’ils sont en train de transférer une partie des étudiants de l’Université de Sonfonia vers d’autres universités.

«La première des choses que nous avons décidée, c’est de transférer une partie des étudiants de Sonfonia vers une autre à Kipé. Il y a plus de trois mille étudiants des sciences sociales qui ont déjà quitté et ils ont commencé les cours le lundi dernier. Nous avons engagé des travaux de rénovation des amphithéâtres à l’Université de Sonfonia, au moins dix salles de classe seront construites. La construction de quatre châteaux d’eau est en cours. Cela veut dire que les ressources existent même si elles sont insuffisantes. La Guinée n’a pas les moyens de payer au moins 40 mille nouveaux étudiants qui rentrent dans les établissements d’enseignement supérieur chaque année. Nous n’avons pas assez d’infrastructures et moins encore de professeurs de rang magistral», a-t-il déploré.

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