En Conseil interministériel du mardi 25 juin au palais de la Colombe, le Premier Ministre Amadou Oury Bah s’est exprimé sur plusieurs secteurs en défaillance en Guinée. Il s’agit du recul constaté dans la desserte en électricité, le manque de stratégie efficace pour lutter contre l’insalubrité, l’élaboration du RAVEC ( recensement administratif à vocation d’état-civil) et les déperditions constatées dans la mobilisation des recettes financières.
Dans une note publiée hier mercredi, 26 juin 2024 par le gouvernement et consultée par Guineenews, le ministre porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo a rapporté les propos du Chef du gouvernement Amadou Oury BAH.
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Énergie
« Sur les questions d’énergie, le Premier ministre a noté le déficit énergétique de 300 Mégawatts que nous connaissons et qui explique les difficultés que nous avons actuellement dans ce secteur. Il a annoncé l’organisation d’une réunion importante à la Primature avec des cadres du secteur : le Ministère de l’Energie, le Ministère des Finances, la Présidence de la République et la Primature pour essayer de réfléchir à des solutions opérationnelles pour résorber le déficit énergétique dans notre pays ».
Assainissement
« Sur la question de l’Assainissement, le Premier Ministre a indiqué qu’il était urgent de trouver des mécanismes de collecte et de traitement des déchets. Jusqu’à présent, tout ce qui a été envisagé n’a pas été très efficace parce que, nous continuons d’enregistrer par-ci, par-là, des entassements d’ordures domestiques. Il faut donc modifier nos mécanismes de collecte, de tri et de traitement. Il est urgent de se pencher sur cette question ».
RAVEC
« Le RAVEC qui va être lancé intéresse tous les ministères sectoriels au delà du Ministère de l’Administration du Territoire parce que, la connaissance de la composition et la localisation de notre population va impacter les politiques publiques dans les années à venir ».
Finances
« Le Premier Ministre a profité pour dire que nous devrions faire un effort pour recenser tous les facteurs de production dans notre pays, toutes les sources de ressources fiscales et non fiscales doivent être revues, afin que l’argent aille dans les comptes de l’État. Il y a énormément de déperdition dans la mobilisation des recettes financières parce que les sources de financement non fiscales ne font pas systématiquement l’objet de collecte et de traçabilité. Il faut donc apporter les réponses à cela », a rapporté Ousmane Gaoual Diallo.
