
Peu après, sur la route qui passe à la devanture de la Maison centrale de Conakry, les véhicules des forces de défense et de sécurité y sont perceptibles, bloquant carrément la chaussée. Comme pour parer à une éventuelle descente pour sortir les prisonniers comme cela s’est passé la nuit dernière à Kindia.
Il en est de même sur l’avenue de la République qui mène au palais présidentiel de Sèkhoutouréya. Depuis la Direction centrale de la Police judiciaire jusqu’à la devanture du Palais, des agents des forces de défense et de sécurité sont là.
L’administration publique est quasi absente. Et les rues totalement désertes. En somme, le centre-ville de Kaloum ressemble à une ville fantôme.
Correspondant à Conakry, Guinée