L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a tenu à Conakry ce samedi 9 novembre 2024 son assemblée générale hebdomadaire.
Lors de ce meeting, le responsable chargé des fédérations de l’intérieur de l’UFDG, Cellou Baldé, a expliqué les raisons de la présence des émissaires de l’ONU en Guinée. Il a précisé que le manque de dialogue entre la junte et les acteurs politiques avait conduit à l’envoi de cette mission, chargée d’évaluer le processus de retour à l’ordre constitutionnel.
« Lorsque nous avons divulgué le calendrier de retour à l’ordre constitutionnel, nous avions averti que l’utilisation du RAVEC pour obtenir un fichier d’état civil fiable, servant de base à un fichier électoral pour des élections d’ici le 31 décembre 2024, était irréalisable. En tant qu’experts du processus électoral, nous savions pertinemment que cela était hors de portée. Nous ne sommes pas des amateurs en matière de processus électoral. Nous sommes des spécialistes dans ce domaine. Depuis 17 ans, nous avons contribué à la mise en place du système électoral guinéen, tant au sein de notre parti qu’à l’Assemblée nationale. L’UFDG a joué un rôle clé dans le développement d’outils électoraux fiables pour la Guinée. Aujourd’hui, nous sommes à un tournant. La mission de l’ONU dont vous entendez parler a été sollicitée par le gouvernement guinéen, lui-même, qui a fait appel aux Nations Unies pour l’assister dans l’évaluation du processus de retour à l’ordre constitutionnel », a-t-il déclaré.
Il a également rappelé que les partis politiques, y compris l’UFDG de Cellou Dalein Diallo, avaient déjà mis en garde contre l’impossibilité de mettre en place le Recensement Administratif à Vocation d’État Civil (RAVEC) par le CNRD et d’établir un nouveau fichier électoral d’ici fin 2024.