L’atmosphère a été particulièrement délétère dans la journée d’hier mardi 12 mai à Coyah et Dubréka. A l’origine de ces violences inouïes, l’arnaque, accusent à tort ou à raison les usagers de la route par les agents des forces de défense et de sécurité en faction au niveau des barrages de Friguiadi, dans Coyah et de Kaléma, dans Dubréka.
Citant les autorités préfectorales des deux villes en ébullition, le Directeur général adjoint de la Police nationale, par ailleurs porte-parole de la Police nationale, confie que ces échauffourées ont occasionné la mort de six personnes, dont cinq à Coyah.
« Du côté des blessés, on a encore des problèmes, parce qu’ils n’ont pas donné de statistiques. Mais, selon les autorités préfectorales, à Coyah, il y a eu cinq morts et onze blessés. Et du côté de Dubréka, un mort », indique le Contrôleur général Mamadouba Camara, dans un entretien téléphonique accordé à Guinéenews©.
Selon l’officier supérieur de Police, on dénombre également des blessés tant du côté des manifestants que des agents des forces de l’ordre, dont un gendarme qui a eu la main complètement broyée, suite à la mauvaise manipulation de la grenade lacrymogène.
« Il y a également trois agents de la Brigade Anti Criminalité qui ont reçu des coups de pierres et qui se trouvent dans des situations vraiment préoccupantes », conclut-il au bout du fil.