Une idée simpliste à première vue, mais dont le bien-fondé ou l’opportunité ne tarde guère à s’établir. Le changement intervenu le 05 septembre dernier est manifeste dans bien de domaines. Au-delà des acquis qui en ont résulté, au plan politique, social ou économique et qui impactent favorablement le quotidien des populations, il y a aussi un côté, celui-là physique, palpable, qui est à prendre en compte. Il s’agit d’un aspect assez anodin, voire négligeable, puisque touchant uniquement à l’environnement. A priori, les gens ont tendance à le négliger. Ils le voient même à peine. Pourtant, il s’agit d’une réalité qui apporte une note gaie et agréable à la ville.
C’est le cas de la peinture appliquée sur le terre-plein central de l’autoroute. Un revêtement à base de peinture à l’huile qui s’étend, pour l’instant, de la Sig-Madina au Palais du Peuple. L’effet est saisissant quand on arrive en ces lieux. Il traduit une volonté d’améliorer les choses dans le bon sens, au profit des populations. Ne dit-on pas que lorsqu’on enjolive, on fait preuve de bon goût et qu’en même temps l’on réinvente, assainit, rénove et construit ?
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En tout cas, ce qu’il est donné à voir à tous ceux qui empruntent cet itinéraire est très agréable et l’espoir que cela s’étende à toute la ville est bien grand. C’est un air de fête et de gaieté qui va sans doute, inciter les gens à apporter plus d’attention dans la protection de leur ville contre toutes les saletés qui l’envahissent et l’enlaidissent.
En même temps, les couleurs alternées, le rouge et le blanc sont très utiles pour la circulation nocturne. Elles matérialisent le terrain et protègent les usagers qui distinguent mieux le terre-plein central. La lisibilité des couleurs leur permet de mieux s’orienter sur la chaussée. Il y a à espérer qu’on ne considère pas ces acquis comme assez insignifiants pour mériter d’être pris en compte.
