La 27e Conférence internationale sur le climat a démarré ce dimanche 6 novembre 2022 en Égypte. Une conférence au cours de laquelle 150 chefs d’Etat sont attendus pour exprimer leur apport de solutions sur la lutte contre le réchauffement climatique dans le monde. Cet événement mondial sur le climat se tiendra du 6 au 18 novembre 2022 au Centre international des congrès de Charm El-Cheikh, au bord de la mer rouge en Egypte.
Plusieurs questions d’ordre environnemental et climatique seront débattus lors de cette Conférence internationale. Celles qui vont dans le sens de la lutte contre la dégradation poussée de l’environnement qui entraînerait le réchauffement climatique, selon les scientifiques.
Les négociations sur certains points non réglés après la COP26, tenue à Glaslow, en Écosse, le financement des « pertes et dommages » afin que les plus grands pollueurs puissent faire face aux conséquences du changement climatique, la réalisation de la promesse de 100 milliards de dollars chaque année provenant du financement de l’adaptation, des pays développés vers les pays à faible revenu sont entre autres les attentes de cette Cop27.
Sur les raisons du choix de l’Afrique pour la tenue de la Cop27 en Egypte, certains rapports d’experts sur les questions climatiques estiment que l’Afrique subit les conséquences du réchauffement climatique.
Dans un rapport qui date d’octobre 2021, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a estimé que le continent africain est le plus affecté par les conséquences du changement climatique. Dans ce rapport, on note environs 100 millions d’Africains qui pourront être sous les menaces du réchauffement climatique d’ici à 2030. D’où le choix de l’Afrique pour la tenue de cette conférence des parties (COP27).
L’un des défis de la cop27 est aussi comment faire face à la crise énergétique dont certains pays européens sont confrontés. Une crise créée par la guerre en Ukraine dont le fournisseur de ces pays en gaz a augmenté les prix en plus des taxes. En plus, certains scientifiques pensent qu’il existe des faits qui réitèrent que le monde ne fournit pas assez d’efforts pour lutter contre les émissions de carbone visant à protéger l’avenir de notre planète.