La France a accueilli, les 4 et 5 octobre 2024, le XIXe Sommet de la Francophonie. Cet événement, faut-il le rappeler, a rassemblé une cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement de tous les continents, ainsi que des centaines d’acteurs publics et privés et des représentants de la société civile. Cette rencontre a été une occasion de mettre en lumière des initiatives clés visant à promouvoir les droits des femmes et l’égalité de genre dans l’espace francophone.
Lors de ce sommet, la France a annoncé le lancement de l’Alliance Féministe Francophone, une initiative cruciale en faveur des droits des femmes. Reconnaissant que les droits des femmes et des filles restent menacés à travers le monde, cette alliance vise à soutenir les organisations féministes dont les activités transforment les normes sociales et influencent les politiques publiques.
L’Alliance Féministe Francophone permettra à ces organisations d’accéder à des espaces de dialogue et de plaidoyer internationaux, garantissant que la langue française ne constitue pas un obstacle à leur participation et à leur mise en réseau pour promouvoir l’égalité de genre au plus haut niveau. Cette initiative complète le programme d’autonomisation des femmes de l’OIF, « La Francophonie avec elles ».
En complément de cette alliance, le Réseau Francophone pour l’Égalité et les Droits des Femmes a été créé pour offrir un espace de concertation et de coordination. Ce réseau rassemble des représentants d’États membres et observateurs de l’OIF ainsi que des acteurs de la société civile, tous engagés dans la promotion des droits des femmes et des filles et de l’égalité de genre.
Il est prévu que ce réseau se structure progressivement, initialement autour d’un nombre limité d’États, tout en reflétant la diversité géographique de l’espace francophone. Une gouvernance flexible sera mise en place, composée d’une présidence et/ou d’un secrétariat général tournant, soutenu par un secrétariat technique ponctuel.