Les trois ministres chargés de l’éducation guinéenne se sont félicités mercredi 16 janvier 2019 pour les efforts déployés pour l’augmentation du taux de scolarisation au niveau du primaire. Cette situation a eu, selon eux, des répercussions sur les autres secteurs de l’éducation nationale que sont l’enseignement technique et l’enseignement supérieur.
« Il faut saluer les efforts entrepris ces dernières années par notre gouvernement appuyés par les partenaires techniques et financiers qui ont permis d’améliorer considérablement le taux brut de scolarisation du primaire, créant ainsi une massification au niveau du secondaire en général. Cette situation a engendré une forte pression sur les autres secteurs du système que sont l’enseignement technique et professionnel, l’enseignement supérieur, et ont évidemment impacté les questions de travail et d’emploi dans notre pays », a indiqué le ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, parlant au nom du ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation et celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. C’était en marge de la présentation de vœux du nouvel an 2019 organisée ce mercredi 16 janvier par ces trois départements ministériels.
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Après trois mois de grève au niveau du pré universitaire, il faut des grands efforts pour combler le vide. Les responsables de l’éducation en sont conscients et ils veulent s’y mettre. « Au sortir de cette longue grève que notre système vient de traverser, souligne M. Komara, le premier grand défi qui nous interpelle est l’organisation pédagogique de rattrapage du temps et des cours perdus par endroits pour permettre à l’école guinéenne de présenter aux différents examens de fin d’année des élèves qui ont reçu et maitrisé tous les programmes inscrits pour leur année scolaire. »
Des défis, ils en existent beaucoup dans tous les secteurs de l’éducation. C’est le cas notamment du problème d’emplois que rencontrent les jeunes qui sortent des centres de formation ou des universités, mais aussi la poursuite de la modernisation des apprentissages, et une meilleure prise en charge du secteur informel.
« Pour relever ces défis, nous avons besoin des efforts de chacun et de tous pour qu’ensemble nous soyons des acteurs déterminés pour conduire le développement économique, la paix sociale et la stabilité politique de notre pays. Il est évident que tous ces objectifs visés ne peuvent être atteints que si et seulement si les meilleures conditions de travail sont créées aux travailleurs », a conclu Lansana Komara.