Ayant démarré le 1er août 2020 avec date de clôture prévue le 30 juin 2024, le PRePEF a rencontré d’énormes difficultés pour la réalisation de ses activités. Après près de trois ans d’intervention, les responsables du projet ont jugé nécessaire de procéder à sa revue à mi-parcours pour de fournir des informations sur sa pertinence, sa cohérence, son efficacité et son efficience afin de formuler des recommandations pour améliorer davantage sa mise en œuvre et l’atteinte des objectifs.
C’est dans cette optique que s’est ouvert un atelier ce jeudi 1er juin 2023 à Conakry. Il s’étendra sur demain vendredi 2 juin. Il sera question de passer en revue les activités initialement planifiées et celles réalisées, d’identifier les goulots d’étranglement et de formuler des propositions fortes pour pouvoir mettre en œuvre l’essentiel des activités
« Le projet a connu des difficultés au démarrage et des ralentissements au cours de sa mise en œuvre, provoquant des retards majeurs. La majorité des activités sont encore au stade de lancement. D’où la nécessité de réaliser cette revue à mi-parcours. A cet effet, un consultant international a été recruté, à l’effet d’élaborer le rapport d’évaluation du projet. L’objectif de cette évaluation est d’analyser le niveau d’avancement de la mise en œuvre du projet, d’identifier et d’analyser les principaux facteurs qui ont favorisé ce retard, mais aussi d’apporter les mesures correctives », a placé le maitre de cérémonie.
C’est le Secrétaire général du ministère de l’Enseignement Pré-universitaire et de l’Alphabétisation qui a présidé l’ouverture des travaux. Dans son discours de circonstance, M. Julien Bongono a insisté sur le fait de la qualité que les participants devraient eux-mêmes s’imposer dans les travaux, de la rigueur qu’ils devraient avoir tout au long de ces deux jours, de la qualité de la communication qu’ils devraient avoir chacun en ce qui le concerne.
« On voudrait avoir des réflexions au-delà de la simple restitution dans le sens qui nous permette effectivement d’atteindre les résultats escomptés dans le temps que nous nous sommes fixé », a-t-il affiché.
De son côté, le Coordonnateur national du PRePEF, après avoir reconnu les difficultés rencontrées par le projet démarrage ainsi que des ralentissements au cours de la mise en œuvre de celui-ci, a indiqué qu’avec l’appui de la Banque mondiale et des actuelles autorités, le projet a pris son élan.
« La majorité des activités sont lancées. Il reste certaines activités à lancer et à suivre. Notamment les activités de construction. Sur les 1000 salles de classe, les contrats de 360 salles de classes sont signés, ceux de 400 autres sont en évaluation. Et très bientôt ces contrats seront signés », s’est félicité M. Abdoulaye Kaba.
Pour sa part, M. Patrick Philippe Ramanantoanina, Chargé du projet PRePEF au niveau de la Banque mondiale, a salué l’idée qui a prévalu à l’organisation de cet atelier, chose qui est très importante dans la vie d’un projet.
« Il s’agira de définir dans quelle mesure les orientations du projet seront atteintes. Et nous sommes confiants que les discussions pourront aboutir à la feuille de route d’un plan d’action assez détaillé qui, certainement, vont rassurer toutes les parties », a-t-il estimé.
A travers une vidéo, le consultant international Mohamed Bâ a présenté les acquis et faiblesses du projet, tout en formulant des recommandations.