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Echec des négociations : Soumah explique le point d’achoppement et appelle à une marche ce jeudi

Devant les enseignants mercredi 9 janvier au Palais du peuple de Conakry, le secrétaire général du SLECG (Syndicat des Enseignants Libre et Chercheurs de Guinée), Aboubacar Soumah est revenu sur le fameux point d’achoppement dans le protocole d’accord dont la signature n’a pas vu jour d’abord. Dans le même sillage, M. Soumah a invité toute la population à soutenir les enseignants pour une marche ce jeudi 10 janvier afin de sauver l’école guinéenne. Lisez !

« Malgré les arrestations, les bastonnades, les morts d’enseignants, le gel de salaire de trois mois, nous avons accepté d’être flexibles pour prouver à l’opinion nationale et internationale que nous sommes des syndicalistes avérés, responsables et soucieux de l’avenir du pays tout en évitant une année blanche.

Nous avons accepté l’amélioration de nos conditions de vie et de travail à travers le salaire passent par les revenus engrangés après l’assainissement du fichier du personnel de l’éducation. Une proposition qui nous a été d’ailleurs soumise par le passé que nous avons fini par accepter pour sauver l’école guinéenne.

Il était question sur proposition du gouvernement que les deux parties (syndicat-Etat) se mettent en commission pour aller dénicher les cas de fictifs à tous les niveaux et que les revenus engrangés soient orientés uniquement sur les salaires de base. C’est même le point d’achoppement parce que le gouvernement a voulu orienter ce fonds sur les primes alors que nous avons dit qu’il faut qu’il soit mis sur les salaires de base conformément à la logique des huit millions de francs guinéens que nous avons réclamés comme salaire de base pour tous les enseignants.

Nous avons exigé que l’argent trouvé après l’assainissement du fichier soit orienté uniquement sur les salaires de base. Chose qui a été acceptée par le gouvernement depuis 72 heures. Mais depuis qu’on a fait appel à l’inspecteur général du Travail (Dr. Alya Camara, NDLR) et le chef de cabinet du ministère de la Fonction Publique (Mohamed Traoré, NDLR), ils sont responsables de tous ces cas de fictifs dans le pays, ils ne vivent que de cela. D’ailleurs,  je me rappelle bien qu’en 2009, lorsque nous avons procédé au renoncement exhaustif des enseignants en situation de classe à la faveur de l’application du statut particulier des enseignants, nous avons compris qu’il y a une complicité entre le service informatique du département en charge de la Fonction Publique et celui  de l’Economie et des Finances. Au lieu de radier les fictifs que nous leur avons présentés, ils ont plutôt préféré radier les enseignants en situation de classe en lieu et place des fictifs dans le seul but de créer la confusion.

C’est à travers cela qu’ils mènent des vies ostentatoires. Ils ne veulent nullement la suppression des cas de fictifs (…). Nous demandons la population d’accompagner les enseignants à une marche demain jeudi sur toute l’étendue du territoire national », a-t-il lancé.      

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