Fini, le duo Dadis-Marcel. Considéré comme le neveu de l’ex patron de la junte au pouvoir en 2009, le CNDD, le capitaine Marcel Guilavogui à décidé de rompre le pacte avec Dadis et dire la vérité au tribunal criminel de Dixinn.
Dans sa déclaration, Marcel Guilavogui a chargé le capitaine Moussa Dadis Camara en l’accusant d’avoir planifié les évènements du 28 septembre 2009 à Conakry: « J’ai décidé de dire la vérité, rien que la vérité. C’est au tribunal d’apprécier ce que je dis cette vérité. C’est la vérité qui va sonner tout à l’heure. C’est pourquoi certains ont peur que je parle. Et je vais parler. Je n’avais même pas commencer à parler, certains se sont paniqués, qui d’ailleurs, ont porté plainte contre moi, qui, encore, me semblent ridicules. Où on parle de 150 morts et de plusieurs disparus, toi tu parles de tentative de chantage. Quel chantage? Quelle honte de leur part? Ce que tu n’as pas donné pendant la lumière, est-ce que c’est dans l’obscurité que tu vas le donner? Non. Alors ils ont voulu m’empêcher, comme ils étaient en train de le faire tout de suite avec leur intimidation pour ne pas que je relate au tribunal tout ce qu’ils ont planifié et faire exécuter par leurs propres gardes parallèles. Ils veulent se couvrir et couvrir leurs exécutants. Cela ne marchera pas. Le diable est tombé dans de l’eau chaude. Il faut le détruire pour le bien-être du peuple et la manifestation de la vérité. Cette plainte est tombée pour mettre en cause ce que je suis en train se relater. Mais leur plan a échoué. Je suis la clé de Moussa Dadis Camara. Toumba Diakité est la porte principale. Ça c’est clair. La clé du pouvoir de Dadis c’est le capitaine Marcel Guilavogui. Sans moi, Dadis n’allait pas accéder au pouvoir. Je dirais ici ce que j’ai fait. Je dirai ce que j’ai vu. On ne peut pas me peindre en noir ».