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Drame de la Saint-Valentin à Conakry : un premier témoignage sur la mort de Diaraye Barry 

En attendant la fin des enquêtes de la police technique scientifique et du commissariat central de Ratoma où se trouvent actuellement les parents toujours inconsolables de Fatoumata Diaraye Barry, tuée dans la nuit d’hier 14 février. Après une chute mortelle au quatrième étage d’un immeuble à Ratoma-Bonfi. Suite à ce drame, Abdourahmane Doumbouya, fils aîné de la concession où s’est produite ladite tragédie, affirme avoir secouru la défunte. Il s’est confié ce mercredi 15 février à Guinéenews.

« Moi, j’étais dans ma chambre au moment des faits.  Mon neveu, âgé de 16 ans, était lui, au dehors. C’est lui qui a entendu les cris. Il pensait au départ que c’est sa maman qui pleurait. Puisqu’on a une tante malade avec nous ici, nous avons aussitôt pensé que cette dernière qui est décédée. Ce sont donc ces cris qui m’ont fait sortir. A ma grande surprise, j’ai trouvé une femme couchée au sol. Mais avant ce drame, il y a un monsieur qui est rentré à moto. Il venait rendre visite à son patron. Il l’a appelé pour venir laver ses habits. Selon ce monsieur, il a entendu des cris avant de voir la femme arrêtée contre les paliers. Comme j’étais en communication, j’ai continué ma communication, dit-il. Arrivé au niveau de l’appartement de mon patron, j’ai frappé à la porte de celui-ci. C’est de là que j’ai constaté que la fille est tombée, nous a indiqué ce motard.

…C’est nous qui avons pris la fille pour l’envoyer d’urgence à l’hôpital. Arrivés au CMC de Ratoma, ils nous ont référés à Donka. Dans la voiture, la dame parlait. On lui a demandé est-ce qu’elle retient un numéro. Elle a dit oui avant de nous communiquer celui de son grand-frère. Elle n’a pas eu le temps de nous parler de celui qui l’a poussée lorsqu’on lui a posé cette question. Dès que l’acte s’est passé, nous sommes montés en courant vers la maison pour voir s’il n’y a pas quelqu’un. Mais toutes les chambres étaient fermées. On a trouvé une chemise de couleur rouge, couleur de la Saint-Valentin. Pour qui est destinée cette chemise ? On n’en sait rien ! Depuis le mois d’octobre, on a vidé les locataires pour refaire la maison » nous a rapporté Abdourahamane Doumbouya, témoin et l’aîné de la famille où le drame a eu lieu.

Quant à Abdoulaye Diallo l’oncle de la victime, il déclare ne rien savoir de ce qui a conduit à ce drame à part les éléments de témoignages qu’on lui rapporte.

« Nous sommes là à la police pour attendre les premiers indices qui filtrent de leurs enquêtes. C’est la nuit on m’a appelé pour me dire de venir à la police. Ils sont sur les enquêtes. Peut-être à l’issue ces investigations policières, nous dirons ce qui s’est réellement passé’’, soutient l’oncle de la défunte Fatoumata Diaraye Barry.

Au moment où nous livrons ces témoignages, la DPJ et la Police Technique et Scientifique sont sur les lieux pour la collecte d’éléments pouvant conduire à l’auteur de ce crime qui reste pour le moment introuvable.

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