Une initiative du ministre des Affaires étrangères et des Guinéens de l’étranger, en vue de permettre à des diplomates de carrière et autres cadres de l’administration publique et du secteur privé d’actualiser et d’approfondir leurs connaissances en matière de relations internationales.
Dans son discours introductif, le ministre des Affaires étrangères et des Guinéens de l’étranger a dit que la communication diplomatique à l’ère des réseaux sociaux est non seulement un sujet d’un enjeu national, mais aussi un facteur d’influence de l’opinion publique.
« C’est en cela qu’il est inconcevable de nos jours pour un État de ne pas utiliser les canaux de communication des réseaux sociaux pour promouvoir son identité et ses intérêts sur la scène internationale », a enseigné Dr Ibrahima Khalil Kaba.
Poursuivant, il a indiqué que le besoin en communication dans la conduite d’une politique étrangère a toujours été indispensable, notamment sur les plans politique, économique ou d’autres.
« Ainsi, lorsqu’on observe aujourd’hui le recours généralisé de ces nouveaux médias par nos chefs d’État, il est devenu évident que l’usage des réseaux sociaux a profondément transformé la manière de faire la diplomatie », a fait noter le ministre des Affaire étrangères et des Guinéens de l’étranger, non sans reconnaître qu’il peut s’agir d’un instrument efficace, mais qui comporte des risques et des limites en matière de diplomatie.
« C’est en cela que votre communication présente de nombreux atouts qui font partie de la boîte à outils diplomatique et servira nos diplomates dans le cadre de l’exécution de leurs missions », a-t-il évalué.
Dans sa communication, le conférencier a tout d’abord rappelé que la diplomatie n’est pas une mission politique, mais une mission sur des questions de formation, d’organisation et de modernisation du ministère. Toutes choses auxquelles le Quai d’Orsay accorde du prix, selon lui.
Aussi, M. Pierre Thenard a exposé sur la nécessité pour les appareils diplomatiques de ne pas vivre sur des caricatures ou des images toutes faites, mais d’être perpétuellement dans le mouvement. « On est dans un monde où tout va toujours plus vite. Et donc, il faut s’adapter aux différentes mutations qui s’opèrent à nous. Car, être diplomate, ce n’est pas un privilège, c’est un métier au service de son pays, qui demande beaucoup d’abnégation et de formation.
Cette conférence a également permis d’identifier les points de coopération possible avec la diplomatie française. Aux dires du Dr Ibrahima Khalil Kaba, cette communication s’inscrit en droite ligne d’un ambitieux programme en cours d’exécution au bénéfice des cadres de son ministère aussi bien dans les langues étrangères et sur les grandes thématiques des enjeux diplomatiques mondiaux.